"Quand on gagne au Mans, on n’a pas le temps d’être fatiguée !" En effet, dans ce cas, le travail débute dès que le drapeau à damier est agité. Juste après la course, il faut recueillir les impressions des pilotes et des personnes clés de l’équipe afin de compléter le communiqué de presse qu’il faut rédiger, intégrer sur les média en ligne et envoyer à la presse.
Fiona Miller poursuit : "Il faut ensuite essayer de tirer profit du succès au cours des deux jours qui suivent l’épreuve. Surtout à la télévision et à la radio car les autres média ont des délais variables. J’essayais donc d’obtenir des interviews sur les chaînes TV traditionnelles et en ligne et à la radio. Je m’assurais aussi que toutes les photos étaient à la disposition des différentes entités de Ferrari (Giuseppe Risi, fondateur de la structure, est concessionnaire Ferrari à Houston, ndlr), des médias spécialisés, mais aussi nationaux, comme USA Today ou le New York Times pour Risi Competizione, et locaux, au Texas. Il faut aussi penser à remercier les sponsors et à communiquer en interne chez Ferrari en organisant des événements spéciaux."
L’attaché de presse d’un pilote a une tâche supplémentaire à accomplir : "Certains pilotes tiennent une chronique dans des magazines dédiés au sport automobile après chaque course, il faut donc les aider à rédiger le texte dans les délais impartis, ce qui n’est pas facile quand ils ne gagnent pas."
Si la quantité de travail est largement réduite lorsque son écurie ou son pilote ne s’impose pas, l’attaché(e) de presse, pourtant le plus souvent free-lance, préfère bien évidemment que l’histoire se termine bien…
Photo : Fiona Miller dans la salle de presse des 24 Heures du Mans.