9 – Nombre de pilotes vainqueurs sur Ferrari aux 24 Heures du Mans de 1960 à 1965 : Olivier Gendebien (1960-61-62), Phil Hill (1961-62), Paul Frère (1960), Lorenzo Bandini (1963), Ludovico Scarfiotti (1963), Jean Guichet (1964), Nino Vaccarella (1964), Masten Gregory (1965) et Jochen Rindt (1965).

3 – Ses deux succès consécutifs de 1961 et 62 valent au duo Olivier Gendebien-Phil Hill, déjà vainqueur en 1958, de devenir le premier équipage à signer trois victoires aux 24 Heures du Mans.

4 – Vainqueur en 1958, puis en 1960, 61 et 62, le Belge Olivier Gendebien établit un record de victoires aux 24 Heures du Mans qu’il conserve jusqu’en 1981, date du cinquième succès sarthois de son compatriote Jacky Ickx.

1 – Phil Hill est le seul pilote dans l’histoire du sport automobile à avoir été dans la même année vainqueur au Mans et Champion du Monde en Formule 1. En 1961, outre sa deuxième victoire au Mans, Phil Hill devient en 1961 le premier Américain titré en F1, toujours avec Ferrari.

3 – Entre 1960 et 1965, Ferrari bat à trois reprises le record de la distance aux 24 Heures du Mans. En 1961, Olivier Gendebien et Phil Hill l’établissent à 4 476, 580 kilomètres. En 1963, le cap des 4 500 kilomètres est franchi pour la première fois par Lorenzo Bandini et Ludovico Scarfiotti (4 561,710). Dès l’année suivante, Jean Guichet et Nino Vaccarella portent ce record à 4 695,310 kilomètres.

5893 – Numéro de châssis de la 250 LM de Masten Gregory et Jochen Rindt, dernière Ferrari victorieuse au Mans en 1965, sous les couleurs du North American Racing Team (NART). Par la suite, cette équipe l’engage dans deux autres éditions des 24 Heures. En 1968, Gregory en partage le volant avec Charlie Kolb (abandon). En 1969, cette 250 LM termine huitième aux mains de Sam Posey et Teodoro Zeccoli. C’est la seule Ferrari à l’arrivée cette année-là.

24 – Numéro de course convoité s’il en est dans la Sarthe, le 24 doit à Ferrari son meilleur classement aux 24 Heures du Mans, avec en 1963 la deuxième place au général du duo belge Jean Blaton-Gérald Langlois von Ophem.

10 – Numéro de course de la Ferrari ayant signé la première pole position de l’histoire des 24 Heures du Mans en 1963, année de l’instauration des qualifications au temps dans la Sarthe. – jusqu’alors, la grille de départ était établie dans l’ordre décroissant de la cylindrée des voitures. Cette première pole est l’œuvre du Mexicain Pedro Rodriguez en 3’50’’9 (209 km/h de moyenne) au volant d’une 330 TRI/LM engagée par le NART. Son coéquipier Roger Penske est contraint à l’abandon à la huitième heure de course, sur une sortie de route sans gravité consécutive à la rupture d’une canalisation d’huile. Cette 330 TRI/LM est également le dernier prototype Ferrari à moteur avant vu au départ des 24 Heures.

32 – Prototypes et GT confondus, nombre de Ferrari ayant terminé dans le top 10 du classement général des 24 Heures du Mans pendant cette période : six en 1960, quatre en 1961, cinq en 1962, six en 1963 puis 1964, cinq en 1965. Une domination également marquée d’un doublé (1960), de quatre triplés (1961, 62, 64 et 65), ainsi que par le sommet de l’édition 1963, avec six voitures aux six premières places.

PHOTOS (D.R. / ARCHIVES ACO) : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS - En haut : la Ferrari d'Olivier Gendebien et Paul Frère, le duo belge vainqueur en 1960 (n°11). Ci-dessus : La dernière Ferrari victorieuse au Mans est encore en piste en 1969 (n°17). Elle précède ici la Porsche 908 de Gérard Larrousse et Hans Herrmann, deuxièmes de la course cette année-là.