Il vient de finir son dernier relais. Après avoir aidé son équipier Kazuki Nakajima à s’installer dans l’habitacle, il enlève son casque et sa cagoule. « Une fois par an, c’est trop peu, il faudrait vivre ça toutes les trois semaines », plaisante Fernando Alonso. Au cours de la nuit, il a gagné ses galons de pilote des 24 Heures en étant capable de tomber les temps et de combler l’écart de plus d’une minute qui séparait alors sa Toyota de la voiture sœur de José María López.

« Je me sentais bien, commente-t-il quand on lui demande ce qui s’est passé au cœur de la nuit. Je ne sais pas pour quelle raison au juste, mais je suis parvenu à allumer les pneus, à les faire fonctionner dans la bonne fenêtre en dépit de la fraîcheur ambiante. Le rythme était bon et, en plus, j’ai eu de la chance avec le trafic. On a été les plus rapides pendant la nuit, on est les plus rapides en piste actuelle, maintenant, il faut finir le job ! »

Repensant à la semaine écoulée, à cette première expérience, il se laisse aller à quelques confidences. « J’ai toujours eu un énorme respect pour cette course, et je ne me voyais pas jouer la victoire à ma première tentative. Nous avons une super voiture et un grand team ! Maintenant, je le répète, il faut finir le job ! »