Comment définir Don Panoz en un mot ? C’est le challenge qu’ont relevé pilotes, team-managers et autres personnes impliquées dans l’endurance américaine. Il faut dire que le personnage a plusieurs cordes à son arc.
Fondateur des laboratoires américains Mylan, il quitte l’entreprise à la fin des années 60 lorsque celle-ci refuse de croire en l’avenir des patchs à la nicotine. Bien lui en a pris car sa décision lui a permis de bâtir sa fortune : encore aujourd’hui, la société Élan Corporation possède les brevet des substituts nicotiniques.
Eclectique, l’homme d’affaires américain d’origine italienne l’est assurément puisqu’il a investi dans des vignobles, des lieux de villégiature et l’automobile, en particulier la course automobile. Alors que les bolides à moteur avant avaient quasiment déserté la compétition, Panoz a déboulé avec son roadster, surnommé Batmobile, à la fin des années 90. Ne pouvant rivaliser avec les budgets des grands constructeurs, Don Panoz a développé l’Esperante, qui a remporté une victoire de catégorie aux 12 Heures de Sebring et aux 24 Heures du Mans en 2006.
Deux ans plus tard, il présentait à Petit Le Mans la DeltaWing, qui a fait ses débuts en compétition en 2012 dans le cadre du 56e stand des 24 Heures du Mans, réservé à un projet innovant. Si la voiture n’a pas franchi la ligne d’arrivée, un autre concurrent l’ayant envoyée hors-piste, elle n’a pas eu à rougir de ses performances.
Aujourd’hui encore, elle participe au championnat américain d’endurance et si elle fera ses adieux à la compétition en janvier prochain aux 24 Heures de Daytona, c’est parce que le règlement technique sera modifié. Mais Don Panoz, qui a présenté la nouvelle Panoz Esperante Avezzano, n’en a pas fini avec la compétition car il a encore des rêves !
Vidéo YouTube - Panoz DeltaWing Racing
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