Aux 24 Heures du Mans, les pilotes accordent une grande importance au confort et à l'ergonomie de leur poste de conduite. Enchaîner les relais dans un cockpit inhospitalier peut rapidement tourner au cauchemar et compromettre le résultat de la course. Pour les astronautes qui partent en mission, le poste de pilotage est vital.
A l’image d’un cockpit d’une voiture des 24 Heures du Mans, celui de Soyouz, qui permet actuellement aux astronautes de rejoindre la Station Spatiale Internationale, est spartiate. Les ingénieurs du sport automobile et ceux du domaine spatial ont un souhait commun : optimiser l’espace et le poids. Dans Soyouz, lorsque les astronautes sont assis sur leur siège (préalablement moulé comme pour les pilotes), leurs talons touchent presque leurs fesses. Ils sont attachés à huit points (contre six pour les pilotes) afin d’épouser la forme du siège. Le confort n’est pas forcément une priorité néanmoins pour que les pilotes et astronautes soient efficaces et performants, les ingénieurs sont obligés de prendre en compte ce qui est le plus pratique et ergonomique pour eux. Ainsi, en Endurance les ingénieurs consultent les pilotes pour la disposition des boutons sur le volant par exemple; la position de conduite...
Dans leur cockpit, les pilotes et les cosmonautes sont soumis à une accélération allant jusqu’à 5G, cela signifie qu’ils subissent cinq fois le poids de leur corps. Pour supporter cette pression, ils suivent une préparation physique stricte en amont.
Comme les pilotes, les astronautes sont en liaison permanente avec leur équipe d’ingénieurs grâce à la radio. Il s’agit de leur principal lien avec l’extérieur. Si une voiture des 24 Heures du Mans se pilote avec un volant, le commandant de Soyouz peut s'aider d'un stylet pour appuyer sur des boutons. Il est également assisté par deux autres astronautes.