Bugatti, les 24 Heures du Mans et les années 1930
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Bugatti, les 24 Heures du Mans et les années 1930

Si, le 26 mai 1923, on retrouve deux Bugatti au d

Pour son retour en 1930, Bugatti écrit l'histoire, avec la participation mancelle du premier équipage 100 % féminin : au volant de la Type 40 n°25, Marguerite Mareuse et sa coéquipière Odette Siko terminent à une superbe septième place. Elles sont à nouveau au départ en 1931, mais sont contraintes à l'abandon. Par la suite, Bugatti connaît des résultats en dents de scie, avec la sixième place de Georges Delaroche-Jean Sébilleau (1932), la neuvième de Jean Desvigne-Norbert Jean Mahé (1934) et la quatorzième de Louis Villeneuve-André Vagniez (1935).

Il faut attendre l'avènement de la Type 57 (à laquelle l'agressivité de ses formes arrondies et profilées valent le surnom de "Tank") pour que Bugatti inscrive son nom au palmarès des 24 Heures du Mans, avec la victoire de Robert Benoist et Jean-Pierre Wimille en 1937. Ce dernier récidive en 1939, associé cette fois à Pierre Veyron, avec à la clé un nouveau record de la distance porté à 3 355 km. Ce sera la dernière édition des 24 Heures avant la Seconde Guerre Mondiale, qui éclate début septembre. Il faudra attendre 1949 pour voir le retour des 24 Heures du Mans au calendrier sportif international.

L'histoire de Bugatti dans les années 1930 sera à l'honneur le dimanche 6 septembre au Château de Chantilly, pour la deuxième édition d'Arts & Elégance.

Jean-Philippe Doret / ACO

Photo :  LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, DIMANCHE 22 JUIN 1930, ARRIVEE. C'est au volant d'une Bugatti que Marguerite Mareuse et Odette Siko (de gauche à droite) sont devenues le premier équipage féminin de l'histoire des 24 Heures du Mans, avec la septième place à l'arrivée.
 

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