24h Le Mans
Pendant l'entre-deux Guerres mondiales, Pierre Veyron (1903-1970) est pilote Bugatti lors de ses quatre premières participations aux 24 Heures du Mans, avec en point d'orgue la victoire en 1939 au volant de la 57 C.
Pendant l'entre-deux Guerres mondiales, Pierre Veyron (1903-1970) est pilote Bugatti lors de ses quatre premières participations aux 24 Heures du Mans, avec en point d'orgue la victoire en 1939 au volant de la 57 C, partagée avec Jean-Pierre Wimille, qui signe son deuxième succès sarthois, après celui de 1937, déjà avec Bugatti.
En 2005, sept ans après la renaissance de Bugatti, repris par le groupe Volkswagen, apparaît une voiture d'exception, produite à 450 exemplaires, qui porte le nom de Pierre Veyron. Elle est propulsée par un moteur W16 turbocompressé, développant très exactement 1 001 ch. Elle dispose d'un système hydraulique commandé par un ordinateur qui adapte la configuration aérodynamique de la voiture en fonction de sa vitesse, abaissant la garde au sol et déployant un aileron arrière. Cette débauche de puissance et de technologie lui permet de dépasser les 400 km/h en vitesse de pointe ! Un pedigree qui fait écho à la démesure sportive et luxueuse qui était celle de Bugatti pendant les années 1930.
L'histoire de cette voiture hors norme, dédié à un vainqueur des 24 Heures du Mans, s'achève ces jours-ci. La Bugatti Veyron est produite à 450 exemplaires (tous vendus à plus de deux millions d'euros pièce), dont le dernier, fort justement baptisé "La Finale", est exposé sur le stand de la marque au Salon Automobile de Genève 2015.
