Les 8 qualifiés pour l’Hyperpole en Hypercar :
1. BMW M Hybrid V8 #15 BMW M Team WRT – Dries Vanthoor / Raffaele Marciello / Marco Wittmann - 3’24’’465
2. Cadillac V-Series.R #3 Cadillac Racing – Sébastien Bourdais / Renger van der Zande / Scott Dixon - + 0’’177
3. Ferrari 499P #50 Ferrari AF Corse – Antonio Fuoco / Miguel Molina / Nicklas Nielsen - + 0’’266
4. Alpine A424 #35 Alpine Endurance Team – Paul-Loup Chatin / Ferdinand Habsburg-Lothringen / Charles Milesi + 0’’407
5. Cadillac V-Series.R #2 Cadillac Racing – Earl Bamber / Alex Lynn / Alex Palou - + 0’’528
6. Ferrari 499P #51 Ferrari AF Corse – Alessandro Pier Guidi / James Calado / Antonio Giovinazzi - + 0’’584
7. Porsche 963 #6 Porsche Penske Motorsport – Kévin Estre / André Lotterer / Laurens Vanthoor - + 0’’586
8. Porsche 963 #12 Hertz Team JOTA – William Stevens / Norman Nato / Callum Ilott - + 0''680
Les 8 qualifiés pour l’Hyperpole en LMP2 :
1. Oreca 07-Gibson #37 Cool Racing – Lorenzo Fluxa / Malthe Jakobsen / Ritomo Miyata - 3’32’’827
2. Oreca 07-Gibson #14 AO by TF – PJ Hyett / Louis Delétraz / Alex Quinn - + 0’’307
3. Oreca 07-Gibson #23 United Autosports USA – Ben Keating / Filipe Albuquerque / Ben Hanley - + 0’’603
4. Oreca 07-Gibson #65 Panis Racing – Rodrigo Sales / Mathias Beche / Scott Huffaker - + 1’’000
5. Oreca 07-Gibson #28 IDEC Sport – Paul Lafargue / Job van Uitert / Reshad de Gerus - + 1’’388
6. Oreca 07-Gibson #10 Vector Sport – Ryan Cullen / Patrick Pilet / Stéphane Richelmi - + 1’’435
7. Oreca 07-Gibson #33 DKR Engineering – Alexander Mattschull / Rene Binder / Laurents Horr - + 1’’503
8. Oreca 07-Gibson #22 United Autosports – Oliver Jarvis / Bijoy Garg / Nolan Siegel - + 1’’653
Les 8 qualifiés pour l’Hyperpole en LMGT3
1. Ford Mustang LMGT3 #77 Proton Competition – Ryan Hardwick / Zacharie Robichon / Benjamin Barker - 3’55’’263
2. McLaren 720S LMGT3 Evo2 #70 Inception Racing – Brendan Iribe / Ollie Millroy / Frederik Schandorff - + 0’’143
3. Corvette Z06 LMGT3.R #82 TF Sport – Hiroshi Koizumi / Sébastien Baud / Daniel Juncadella - + 0’’842
4. Lamborghini Huracan LMGT3 Evo2 #60 Iron Lynx – Claudio Schiavoni / Matteo Cressoni / Franck Perera - + 0’’890
5. Porsche 911 GT3 R LMGT3 #92 Manthey PureRxcing – Aliaksandr Malykhin / Joel Sturm / Klaus Bachler - + 0’’926
6. Aston Martin Vantage AMR LMGT3 #27 Heart Of Racing – Ian James / Daniel Mancinelli / Alex Riberas - + 0’’980
7. Ferrari 296 LMGT3 #66 JMW Motorsport – Giacomo Petrobelli / Larry ten Voorde / Salih Yoluc - + 1’’180
8. Aston Martin Vantage AMR LMGT3 #777 D’STATION Racing – Satoshi Hoshino / Erwan Bastard / Marco Sorensen - + 1’’237
À 19 heures, l’immense majorité des 62 concurrents de la 92e édition des 24 Heures du Mans ont pris la piste pour l’unique séance qualificative. La BMW M Hybrid V8 #15 du BMW M Team WRT est la première à se lancer avec Dries Vanthoor au volant. L’Allemand est déjà flashé à plus de 320 km/h dans son tour de sortie – là où les autres sont plus conservateurs – et signe un temps de 3’26’’476. Une première référence ? Non. Dans la foulée, les hypercars concurrentes améliorent. Les deux 499P officielles #50 et #51 prennent très provisoirement les deux premiers temps, mais l’enfant du pays, Sébastien Bourdais, vient briser cette hégémonie. En 3’24’’642, il place la Cadillac V-Series.R #3 jaune du Cadillac Racing en pointe au bout d’à peine dix minutes. À ce moment précis, Louis Delétraz (Oreca 07-Gibson #14 AO by TF) et Frederik Schandorff (McLaren 720S LMGT3 Evo2 #70 Inception Racing) sont aux commandes, respectivement en LMP2 et LMGT3.
Des alertes sont à noter, sans pour autant justifier la sortie d’un drapeau rouge. Brendon Hartley perd le contrôle de la Toyota GR010 Hybrid #8 à la sortie de la chicane Daytona. Puis c’est de la chicane Dunlop que l’animation provient avec Mirko Bortolotti qui part à la faute sur la Lamborghini SC63 #63. Puis Kévin Estre (Porsche 963 #6 Porsche Penske Motorsport) sort à Mulsanne, et emprunte le rond-point pour repartir aussitôt.
La motivation de Dries Vanthoor affichée dès le début de séance paye à sept minutes du but. En 3’24’’465, il place la BMW M Hybrid V8 #15 en tête. Il n’est alors plus délogé, la séance étant interrompue à 2’30 du but suite à la sortie de Kamui Kobayashi (Toyota GR010 Hybrid #7) au virage du Karting.
En LMP2, l’Oreca 07-Gibson #37 Cool Racing aux mains de Malthe Jakobsen est la plus rapide (3’32’’827). Le temps réalisé plus tôt par Louis Delétraz (Oreca 07-Gibson #14 AO by TF) lui permet de rester deuxième.
En LMGT3, c’est une Ford Mustang qui s’illustre. Benjamin Barker (Ford Mustang LMGT3 #77 Proton Competition) deviance la McLaren 720S LMGT3 Evo2 #70 Inception Racing de Brendan Iribe/Ollie Millroy/Frederik Schandorff.
Quels sont les enjeux de l’Hyperpole ?
Alors que la course à la meilleure place sur la grille n’était pas, par le passé, une obsession de tous les concurrents, les choses ont aujourd’hui bien changé. Ce n’est pas qu’une question de prestige que d’ouvrir la piste au moment du départ. Cette Hyperpole est importante à plusieurs titres : sportifs et extra-sportifs.
Tout d’abord, avec un trafic en piste moindre (24 voitures au maximum), c’est la recherche de la performance qui est ici valorisée. Avec un seul pilote désigné, c’est aussi le talent individuel qui est mis en exergue. Alors que pendant 24 heures, c’est l’effort collectif qui compte, ici, le pilote au volant peut se transcender et repousser les limites. Ses limites. Une bonne façon de se mettre dans le rythme avant que le double d’horloge ne soit lancé. D’une manière plus pratique, l’Hyperpole permet de sécuriser une place en haut de la grille. Important car avec 23 hypercars au premier virage, il faudra jouer des coudes dès 16 heures samedi. Être déjà devant, c’est une façon de se prémunir d’éventuels contacts et de bien débuter le sprint de 24 heures.