Valentino Rossi continue d’écrire sa légende aux 24 Heures du Mans
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Valentino Rossi continue d’écrire sa légende aux 24 Heures du Mans

Valentino Rossi, septuple champion du monde MotoGP, a été accueilli comme une rockstar par le public manceau de la 92e édition des 24 Heures du Mans. Après plus de vingt ans passés dans la plus prestigieuse des compétitions motocyclistes, « The Doctor » réalise son rêve de toujours en Championnat du monde d’endurance FIA WEC.

Transition en cours

Passer de deux roues à quatre n’est pas chose aisée. Surtout quand on a écumé les circuits du globe au guidon des motos les plus puissantes pendant un quart de siècle. Mais, au cours de ces glorieuses décennies, le rêve d’une reconversion n’a jamais quitté son esprit. « J’ai toujours su que je voulais m’essayer au sport automobile après ma carrière en MotoGP. Le Mans est la course la plus connue dans le monde, donc forcément, c’était un objectif », déclare-t-il face aux milliers de spectateurs venus l’acclamer au Pesage.

" J’ai toujours su que je voulais m’essayer au sport automobile après ma carrière en MotoGP"
Valentino Rossi

Même s’il est principalement connu pour ses exploits sur des Honda et autres Yamaha, l’Italien a déjà eu l’occasion de découvrir d’autres disciplines. Le rallye, par exemple, mais aussi la Formule 1 le temps d’un roulage pour la Scuderia Ferrari en 2006. L’endurance est donc une nouvelle expérience dont il ne faut pas négliger la complexité, comme il le confie lui-même : « S’adapter à l’endurance est difficile, parce qu’une course de MotoGP dure un peu plus de quarante minutes, et c’est à fond du début à la fin. Le départ et le premier virage sont très importants. On prend des risques dans ces moments-là. Ici, on doit se partager la voiture, il y a beaucoup de stratégie et c’est ce qui représente le plus gros défi pour moi. »

Pour ce faire, Valentino Rossi a choisi l’équipe WRT dans la toute nouvelle catégorie LMGT3. La formation belge, forte de grands succès en Sarthe – dont une victoire en LMP2 lors de l’édition 2021 –, a su l’accueillir et l’entourer. « Notre niveau de performance varie en fonction des circuits, mais, globalement, nous sommes plutôt rapides depuis le début de saison. On espère être compétitifs. On a connu des hauts et des bas cette année, mais on pense qu’on pourra se battre pour les meilleures places. » Lors de ce début d’exercice, l’équipage composé de Rossi, d’Ahmad Al Harty et de Maxime Martin est déjà monté sur la deuxième marche du podium à l’occasion des 6 Heures d’Imola.

Valentino Rossi n'a pas oublié la moto pour autant. Il est à la tête d'une équipe en MotoGP, qui vise à mettre en avant les talents de son académie.
Valentino Rossi n'a pas oublié la moto pour autant. Il est à la tête d'une équipe en MotoGP, qui vise à mettre en avant les talents de son académie.

Cette entrée dans un monde nouveau s’est faite naturellement, comme c’est souvent le cas pour ce profil de sportifs, pour qui la concentration, la gestion de la pression et la sensibilité mécanique n’ont plus de secrets. « Au final, il y a beaucoup de similitudes entre ces disciplines de haut niveau », affirme Valentino Rossi, qui n’est pas le premier champion du monde motocycliste à se mesurer aux 24 Heures. John Surtees, Mike Hailwood et Wayne Gardner, trois autres grands noms, ont également relevé le défi avec succès.

"Il y a beaucoup de similitudes entre le MotoGP et l’endurance "
Valentino Rossi
Valentino Rossi est tellement populaire que dans son village de Tavullia, en Italie, la vitesse est limitée à... 46 km/h !
Valentino Rossi est tellement populaire que dans son village de Tavullia, en Italie, la vitesse est limitée à... 46 km/h !

La légende continue

« The Doctor » est un habitué du Mans. Il y a déjà remporté le Grand Prix de France MotoGP à trois reprises, en 2002, 2005 et 2008. Dans ce nouveau contexte, il peine tout de même à retrouver ses marques. « Je suis un peu dépaysé. Je connais bien le paddock MotoGP du circuit Bugatti pour l’avoir parcouru pendant 20 ans, mais, là, il est encore plus grand. On se rend compte de l’organisation qu’il y a derrière, c’est saisissant », affirme-t-il. Cependant, il a déjà découvert le grand circuit des 24 Heures en 2023, grâce au programme Road to Le Mans.

Valentino Rossi s’était imposé l’an dernier dans la catégorie GT3 de cette épreuve préparatoire aux 24 Heures du Mans – aux côtés de son coéquipier Jérôme Policand. Au moment d’entamer cette semaine décisive, il se souvient de cette expérience : « J’ai pu m’habituer au circuit l’année passée avec Road to Le Mans ; il me tarde d’y passer 24 heures. Mais je ne suis pas encore rodé à la nuit, à la forêt, ni à un trafic si important ».

Parmi toutes les spécificités de la course centenaire, la proximité avec le public ne l’effraie pas. Grâce à sa personnalité affirmée, d’âpres rivalités et des prouesses en piste, Valentino Rossi a transcendé son sport, s’attirant ainsi la fascination des foules depuis la fin de son adolescence. Désormais coutumier de cet effet grisant, il attend la parade des pilotes avec impatience : « Tout le monde m’a parlé de la Parade. Ça va être une première pour moi, alors j’ai hâte ». Valentino Rossi, comme les autres pilotes de cette 92e édition, sera à retrouver lors de cet événement le vendredi 14 juin en ville, à partir de 16 heures.

Un Rossi peut en cacher un autre

Pendant que les projecteurs seront tournés vers la BMW M4 LMGT3 frappée du fameux #46 jaune fluo, un autre Rossi fera ses débuts sur quatre roues au Mans. Louis Rossi, ancien pilote moto français qui a disputé six saisons complètes en Grands Prix, entre autres participations aux 24 Heures Motos. Il sera au départ de Road to Le Mans, à son tour, au volant d’une LMP3 du Graff Racing. Dans l’espoir d’accéder, un jour, au grand bain.

  • La touche jaune fluo, sa marque de fabrique.
  • Un nom qui fascine toujours autant.
  • Sa première participation sur le Bugatti remonte à l'an 2000. Il avait fini troisième en catégorie 500cc. Un podium célébré par un beau poster, qui met en avant la longévité exceptionnelle de "The Doctor"
  • La BMW M4 LMGT3 fera elle aussi ses débuts aux 24 Heures du Mans. Pour l'instant, l'équipage de la #46 figure en quatrième position du championnat.
  • Pourra-t-il réitérer sa performance de l'an dernier lors de Road to Le Mans ?
  • La touche jaune fluo, sa marque de fabrique.
  • Un nom qui fascine toujours autant.
  • Sa première participation sur le Bugatti remonte à l'an 2000. Il avait fini troisième en catégorie 500cc. Un podium célébré par un beau poster, qui met en avant la longévité exceptionnelle de "The Doctor"
  • La BMW M4 LMGT3 fera elle aussi ses débuts aux 24 Heures du Mans. Pour l'instant, l'équipage de la #46 figure en quatrième position du championnat.
  • Pourra-t-il réitérer sa performance de l'an dernier lors de Road to Le Mans ?
  • La touche jaune fluo, sa marque de fabrique.
  • Un nom qui fascine toujours autant.
  • Sa première participation sur le Bugatti remonte à l'an 2000. Il avait fini troisième en catégorie 500cc. Un podium célébré par un beau poster, qui met en avant la longévité exceptionnelle de "The Doctor"
  • La BMW M4 LMGT3 fera elle aussi ses débuts aux 24 Heures du Mans. Pour l'instant, l'équipage de la #46 figure en quatrième position du championnat.
  • Pourra-t-il réitérer sa performance de l'an dernier lors de Road to Le Mans ?
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La touche jaune fluo, sa marque de fabrique.

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