Histoire(s) d'une image - Deux instantanés pour deux époques et deux sites différents pour le Pesage, les vérifications techniques et administratives qui marquent le coup d'envoi de la grande semaine des 24 Heures du Mans : en 1957 au Quinconce des Jacobins, en 2018 sur la Place de la République. En 1957, la Porsche 356A n°36 de Maurice Slotine-Roland Bourel est contrainte à l'abandon, tandis qu'en 2018, la 911 RSR de Michael Christensen-Kévin Estre-Laurens Vanthoor remporte la catégorie LMGTE Pro, parée de la livrée dite "cochon rose" de la Porsche 917 n°23 des 24 Heures du Mans 1971.
Les 24 Heures du Mans 1957 - Ron Flockhart et Ivor Bueb signent la cinquième victoire de Jaguar aux 24 Heures du Mans, qui est aussi la troisième consécutive de la Type D. C'est un véritable triomphe pour la marque britannique, avec cinq voitures dans les six premiers... avec tout de même une Ferrari en cinquième position, aux mains de Stuart Lewis-Evans et Martino Severi. Flockhart signe sa deuxième victoire consécutive, alors que cinq autres anciens et futurs vainqueurs des 24 Heures figurent dans le top 10 : Ivor Bueb (1er), Ninian Sanderson (2e), Paul Frère (4e), Duncan Hamilton (6e) et Lucien Bianchi (7e), respectivement victorieux en 1955, 1956, 1960, 1953 et 1968.
Le sport automobile en 1957 - Grâce à sa victoire au Grand Prix d'Allemagne le 4 août, Juan Manuel Fangio décroche son 24e (et dernier) succès en F1 en même temps que son cinquième - et lui aussi dernier - titre mondial, alors que deux courses restent encore à disputer. Cette année-là, l'Argentin remporte également sa deuxième victoire consécutive aux 12 Heures de Sebring sur Maserati, associé au Français Jean Behra.
... Et aussi en 1957 - Le 4 octobre, la mise en orbite terrestre par l'Union Soviétique du premier satellite artificiel, baptisé Spoutnik 1, lance la grande course à l'espace qui va opposer l'URSS et les Etats-Unis. L'année suivante voir la création de la NASA et du programme Mercury, le premier programme spatial américain.