Quand les ténors de la catégorie Hypercar se livrent
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Quand les ténors de la catégorie Hypercar se livrent

Qu’ils soient outsiders ou favoris, les pilotes de la catégorie Hypercar jouent gros sur cette édition des 24 Heures du Mans. Certains rêvent de conquérir une discipline qu’ils découvrent, d’autres doivent assumer leur statut de taulier. Puis, il y a ceux qui courent après un succès qui leur échappe depuis tant d’années. Voici leurs trajectoires.

Le chasseur chassé

Brendon Hartley possède l’un des plus beaux palmarès de l’endurance moderne. Fort de trois victoires aux 24 Heures du Mans (2017, 2020, 2022), le Kiwi est devenu l’un des emblèmes de Toyota Gazoo Racing, qui compte déjà cinq succès de rang en Sarthe. « J’essaie toujours de regarder devant moi, mais je réalise que je n’ai pas quitté les deux premières marches du podium lors de mes quatre dernières participations, cela signifie beaucoup. Parfois, je pense à ces trois victoires, j’en suis très fier », confie-t-il avant de se lancer à l’assaut.

Si gagner est difficile, conserver sa couronne l’est davantage. De tels accomplissements ajoutent une pression supplémentaire, mais la connaissance accumulée, elle, est loin d’être négligeable. « Nous avons plus d’expérience que quiconque dans la catégorie, et nous allons essayer d’en tirer parti. Avec tant de concurrents, les années précédentes pourraient jouer un rôle plus important que jamais si nous nous battons pour la victoire. » Bien sûr, Brendon Hartley sait pertinemment que tous veulent détrôner Toyota. « Nous avons une cible dans le dos. Pas juste nous, les pilotes, mais toute l’équipe. »

"Nous avons une cible dans le dos"
Brendon Hartley
  • Brendon Hartley compte une saison de Formule 1 (2018) à son actif, mais se plaît mieux en endurance.
  • En cas de quatrième victoire au général, Brendon Hartley rejoindrait Henri Pescarolo, Olivier Gendebien et Yannick Dalmas au palmarès. En bonne compagnie.
  • Avec Sébastien Buemi et Ryō Hirakawa, Brendon peut compter sur des coéquipiers rapides et sûrs. Le trio ne compte qu'un seul abandon en neuf apparitions dans le cadre du championnat du monde d'endurance FIA WEC (Spa-Francorchamps 2022).
  • Brendon Hartley compte une saison de Formule 1 (2018) à son actif, mais se plaît mieux en endurance.
  • En cas de quatrième victoire au général, Brendon Hartley rejoindrait Henri Pescarolo, Olivier Gendebien et Yannick Dalmas au palmarès. En bonne compagnie.
  • Avec Sébastien Buemi et Ryō Hirakawa, Brendon peut compter sur des coéquipiers rapides et sûrs. Le trio ne compte qu'un seul abandon en neuf apparitions dans le cadre du championnat du monde d'endurance FIA WEC (Spa-Francorchamps 2022).
  • Brendon Hartley compte une saison de Formule 1 (2018) à son actif, mais se plaît mieux en endurance.
  • En cas de quatrième victoire au général, Brendon Hartley rejoindrait Henri Pescarolo, Olivier Gendebien et Yannick Dalmas au palmarès. En bonne compagnie.
  • Avec Sébastien Buemi et Ryō Hirakawa, Brendon peut compter sur des coéquipiers rapides et sûrs. Le trio ne compte qu'un seul abandon en neuf apparitions dans le cadre du championnat du monde d'endurance FIA WEC (Spa-Francorchamps 2022).
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Brendon Hartley compte une saison de Formule 1 (2018) à son actif, mais se plaît mieux en endurance.

La compétition fait rage en Hypercar. Les cartes sont rebattues ; le pilote de la Toyota GR010 Hybrid #8 se méfie de tout le monde, mais surtout des prototypes rouges. « Il est difficile de parler de favoris. Toutes les voitures sont fiables, mais Ferrari semble plus rapide que les autres. » Les nouveaux venus ont faim, et comptent bien profiter de l’exposition du Centenaire pour ajouter leur nom à la légende.

Le fer de lance du cheval cabré

Antonio Giovinnazzi n’a pas mis longtemps à se faire aux subtilités de pilotage de l'Hypercar Ferrari. L’ancien pilote de Formule 1 – 62 Grands Prix à son actif – entend bien mener la vie dure aux favorites Toyota. Mais comment ? « Je crois que la clef est d’éviter les erreurs, d’être sûrs de notre trajectoire, pour leur mettre la pression. Si on y parvient, ils peuvent craquer et nous offrir ainsi une opportunité. »

Giovinazzi (Ferrari 499P #51 avec Alessando Pier Guidi et James Calado) reste sur ses gardes. Il se sait traqué par d’autres. « Toyota est l’adversaire principal, mais on a vu aussi aux essais de dimanche que Cadillac et Porsche se sont rapprochés de nous. » Le pilote transalpin conserve un petit doute. « On n’est jamais confiants à 100%, particulièrement sur une course aussi longue où tout peut changer très vite. On doit donc penser tour après tour, survivre et rester dans la course pour espérer l’emporter. » Il semble convaincu que les adversaires qui seront derrière sa Ferrari 499P #51 seront aussi dangereux que ceux qui seront devant.

"On a déjà trois podiums à notre actif, et on va tout faire pour remporter ces 24 Heures"
Antonio Giovinazzi
  • Après trois saison en Formule 1, Antonio Giovinazzi débarque en endurance.
  • La Ferrari 499P est rapide, très rapide.
  • La dernière victoire de Ferrari au classement général remonte à 1965. Antonio Giovinazzi et ses compères peuvent-t-ils continuer d'écrire l'histoire du cheval cabré au Mans ?
  • Après trois saison en Formule 1, Antonio Giovinazzi débarque en endurance.
  • La Ferrari 499P est rapide, très rapide.
  • La dernière victoire de Ferrari au classement général remonte à 1965. Antonio Giovinazzi et ses compères peuvent-t-ils continuer d'écrire l'histoire du cheval cabré au Mans ?
  • Après trois saison en Formule 1, Antonio Giovinazzi débarque en endurance.
  • La Ferrari 499P est rapide, très rapide.
  • La dernière victoire de Ferrari au classement général remonte à 1965. Antonio Giovinazzi et ses compères peuvent-t-ils continuer d'écrire l'histoire du cheval cabré au Mans ?
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Après trois saison en Formule 1, Antonio Giovinazzi débarque en endurance.

" Bien sûr, parce que nous sommes Ferrari, nous avons une pression particulière" confie également l'ex-sociétaire de l'écurie Alfa Romeo en F1. Porter des couleurs aussi prestigieuses ne semble pas l'effrayer plus que cela ; la soif de victoire, la faim d'un résultat historique sont plus forts.

Loïc Duval, dix ans après ?

Loïc Duval partage le volant de la Peugeot 9X8 #94 Peugeot TotalEnergies avec Gustavo Menezes et Nico Müller. Il fait partie des 13 anciens vainqueurs au départ de l’édition du Centenaire (victorieux en 2013 avec Tom Kristensen et Allan McNish, sur une Audi R18 e-tron quattro). « Cette victoire reste encore très fraîche dans ma mémoire. Je n’ai pas l’impression qu’il s’est passé 10 ans. Depuis j’ai eu d’autres expériences. J’étais encore sur le podium en 2016 (lors de la dernière présence des R18, ndlr) par exemple. »

Le natif de Chartres, qui fêtera ses 41 ans lundi prochain, vise la victoire. Certes, les Peugeot 9X8 ne furent pas les plus véloces sur les trois premières courses du Championnat du Monde d’Endurance FIA WEC cette année, mais qu’importe. « Quand on gagne une fois, on ne pense qu’à le refaire. C’est une aventure forte, on donne tout. Au bout de 24 heures, les machines et les hommes sont exténués ».

"Quand on gagne une fois, on ne pense qu’à le refaire. C’est une aventure forte, on donne tout. Au bout de 24 heures, les machines et les hommes sont exténués "
Loïc Duval
  • 2016, podium en dernière minute avec Audi
  • 2013, la victoire avec Allan McNish (à gauche) et Tom Kristensen (au centre)
  • Avec la 9X8, Loïc Duval va tenter de briller à nouveau
  • 2016, podium en dernière minute avec Audi
  • 2013, la victoire avec Allan McNish (à gauche) et Tom Kristensen (au centre)
  • Avec la 9X8, Loïc Duval va tenter de briller à nouveau
  • 2016, podium en dernière minute avec Audi
  • 2013, la victoire avec Allan McNish (à gauche) et Tom Kristensen (au centre)
  • Avec la 9X8, Loïc Duval va tenter de briller à nouveau
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2016, podium en dernière minute avec Audi

Ce n’est pas sans émotion, et une certaine fierté, que le pilote revient en catégorie reine, après plusieurs éditions en LMP2 (en 2018, 2019 et 2021). « Je suis ravi de revenir pour le Centenaire avec une marque française et une équipe française, tout cela fait sens pour moi. Je sais ce que représente la marque et son héritage fort au Mans (trois victoires en 1992, 1993 et 2009, ndlr). J’ai tellement de bons souvenirs avec Peugeot... C’est avec la 908 en 2010 que j’ai pris le plus de plaisir au Mans, alors continuer cette histoire aujourd’hui, c’est le top. »

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