Deux nouvelles fonctions vont venir enrichir l’efficacité des transporteurs qui deviennent des antennes itinérantes et décentralisées des équipes, des écuries, des marques et des « usines ».
Désormais toutes passées aux semi-remorques, les équipes disposent de volumes suffisants à la création d’espaces de stockage/magasin qui viennent en complément des ateliers/établis. Puis pour permettre aux « administratifs » d’œuvrer, un compartiment réceptif, salle de réunion se positionne sur l’avant de la semi-remorque, tandis que les voitures s’appuient sur les établis pendant les temps de transport. Quelques fois même, la hauteur disponible permet de superposer deux voitures, comme chez Jaguar au milieu des années 1980, ce qui donnera aux ex-semi-remorques Intermarché une nouvelle vie.
Le retour des Américains au Mans, 30 ans après Briggs Cunningham, sonnera le retour des camions de légende grâce aux frères Wittinghton et à Dick Barbour. Les Peterbilt et autres Kenworth font la joie des photographes amateurs, avec leurs roues en alu Alcoa, leurs réservoirs polis et leurs pare-chocs étincelants. Les adeptes des « conventional » ou des « cabover » - cabines avancées ou longs capots - rêvent de la mythique route 66. C’est l’époque de la mode des silhouettes des autos transportées peintes sur les flancs de la remorque, colorées comme Newman, patriotiques comme Jaguar ou sobre-chic comme les Kouros.
Cliquez ci-dessous pour découvrir les deux premiers épisodes de cette série :
Camions transporteurs des 24 Heures (1) - Les précurseurs
Camions transporteurs des 24 Heures (2) - L’âge d’or des années soixante