La 92e édition des 24 Heures du Mans est lancée !
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La 92e édition des 24 Heures du Mans est lancée !

Sous les ordres du Starter officiel de cette édition 2024 Zinédine Zidane, les 62 voitures ont pris le départ pour 24 heures de course. La 92e édition, 4ème manche du FIA WEC, est lancée. Il faut maintenant attendre 16 heures ce dimanche 16 juin pour connaître le grand vainqueur d’une course qui s’annonce exceptionnelle !

Départ maîtrisé

La voiture de sécurité disparaît pour laisser place à un grand spectacle. Laurens Vanthoor (Porsche 963 #6 Porsche Penske Motorsport) parvient à garder son avantage acquis en Hyperpole, mais pour un rien. S’il n’est pas inquiété dans les premiers virages, la Ferrari 499P #50 Ferrari AF Corse emmenée par Nicklas Nielsen le dépasse plus loin dans le tour, bientôt imitée par Antonio Giovinazzi sur la 499P #51. Les deux Italiennes mènent la course. Les Cadillac connaissent, elles, une entame plus délicate.

Derrière, la Toyota GR010 – Hybrid #8 Toyota Gazoo Racing pilotée par Sébastien Buemi revient doucement depuis la 11e place sur la grille. La 92e édition des 24 Heures du Mans démarre plus mal pour la BMW M Hybrid V8 #15 BMW M Team WRT. Marco Wittmann perd l’arrière de la voiture aux S de la Forêt, ce qui le relègue à la 28e place du général après un passage par la voie des stands pour vérifier l’intégrité du prototype.

Les Ferrari se disputent la tête du peloton. Dans l’important trafic du début de course, aucune ne lâche rien. Après une petite erreur de Nicklas Nielsen à Mulsanne, Antonio Giovinazzi tente de reprendre sa position, sans succès. Il ne faudrait pas que les deux voitures-sœurs s’accrochent maintenant. Pour l’heure, certaines Ferrari doivent purger des pénalités ! Suite à une infraction réglementaire durant les qualifications, la #51 et #83 devaient respecter un stop & go de dix secondes lors de leur premier arrêt.

Après le ravitaillement, la Ferrari #50 est relâchée un peu trop rapidement par les hommes en rouge, juste devant la Cadillac V-Series.R #3 Cadillac Racing – ce qui lui vaut une pénalité de dix secondes. Dans le même temps, la Porsche 963 #99 Proton Competition est entrée dans son stand pour une panne encore inexpliquée

Désastre pour COOL Racing

Partie devant en LMP2, l’Oreca #14 AO by TF aux mains de L’hyperpoleman Louis Délétraz creuse l’écart sur ses poursuivants. Au gré des arrêts aux stands, la course est désormais menée par l’Oreca #9 Proton Competition, mais les écarts sont très faibles.

Derrière, l’Oreca 07-Gibson #47 COOL Racing connaît quelques déboires. Dans le deuxième tour, Matthew Bell est aperçu au ralenti après le virage d’Arnage. Il doit repasser au box et l’équipe rentre la voiture pour de plus amples vérifications. Elle réapparaît bien plus tard, en dernière place. Sort partagé par l’Oreca #25 Algarve Pro Racing, elle aussi stoppée auprès de ses mécanos pendant quelques minutes.

Les premiers drapeaux jaunes de ces 24 Heures du Mans sont provoqués par la sortie de l’Oreca #23 United Autsports. Ben Keating a décroché dans la courbe Dunlop et doit être extrait du bac à graviers.

McLaren assure

En catégorie LMGT3, la McLaren 720 LMGT3 Evo #77 Inception Racing réalise l’envolée parfaite. Derrière, la Ford Mustang LMGT3 #77 Proton Competition suit à une seconde sans pouvoir rattraper son adversaire. Aucun accroc majeur à noter dans cette catégorie extrêmement disputée.

Top 5 du classement général à 17 heures :

1. Ferrari 499P #50 Ferrari AF Corse – Antonio Fuoco / Miguel Molina / Nicklas Nielsen
2. Porsche 963 #6 Porsche Penske Motorsport – Kévin Estre / André Lotterer / Laurens Vanthoor
3. Ferrari 499P #51 Ferrari AF Corse – Alessandro Pier Guidi / James Calado / Antonio Giovinazzi
4. Cadillac V-Series.R #3 Cadillac Racing – Sébastien Bourdais / Renger van der Zande / Scott Dixon
5. Toyota GR010 Hybrid #8 Toyota Gazoo Racing – Sébastien Buemi / Brendon Hartley / Ryo Hirakawa

Les leaders des autres catégories :

  • LMP2 : Oreca 07-Gibson #9 Proton Competition – Jonas Ried / Maceo Capietto / Bent Viscaal
  • LMGT3 : McLaren 720S LMGT3 Evo2 #70 Inception Racing – Brendan Iribe / Ollie Millroy / Frederik Schandorff

Avant le début de la procédure de mise en grille des voitures, le spectacle était partout : sur la piste et en dehors, avec plus de 300 000 personnes venues au Mans, capitale mondiale de l’automobile ce week-end. La grille a vu déambuler de nombreuses personnalités pour profiter de cette atmosphère si particulière (parmi lesquelles Esteban Ocon, Pierre Gasly, Gad Elmaleh, Vincent Cassel ou encore Mathieu Kassovitz).
 
Véritable laboratoire technologique depuis plus de 100 ans, l’épreuve est l’occasion pour les constructeurs de montrer leurs avancées pour une mobilité durable. Ainsi, c’est l’hydrogène qui a été mis en valeur. On a pu voir évoluer le prototype Mission H24, la Foenix H2 de Solution F, la Ligier JS2 RH2 et l’Alpine Alpenglow Hy4. Une catégorie dédiée à l’hydrogène sera introduite en 2028 aux 24 Heures du Mans, permettant à des voitures zéro émission de se battre pour la victoire.
 
C'est à 13 h 30 que les concurrents ont commencé la mise en grille sur la ligne de départ. Quelques instants seulement après le passage d’un Rafale de la Marine nationale, grisant pour tous les spectateurs massés aux abords du circuit. La tension commençait alors à monter. Tous les regards se sont ensuite tournés vers le Trophée des 24 Heures du Mans, présenté à tous sur la grille de départ. Comme le veut la tradition, les vainqueurs sortants (Ferrari) ont rapporté ce dernier, à nouveau en jeu.
 
Quelques minutes avant le départ, la Patrouille de France effectuait un survol de la piste. Un moment fort qui marquait le début du tour de formation. La pression continuait de monter pour les 186 pilotes alors que les minutes défilaient, et c’est Kazuki Nakajima, Grand Marshal de l’édition, qui emmenait les concurrents pour un ultime tour avant la libération.
 
Les voitures de toutes les catégories (Hypercar, LMP2 et LMGT3), roulent avec le carburant 100% renouvelable Excellium Racing 100 développé spécifiquement par TotalEnergies, partenaire multi-énergies de l’épreuve. À quelques secondes du départ, les voitures approchaient à vitesse réduite de la ligne de départ. Ultime instant de tension, puis la libération. La plus grande course d'endurance au monde est à nouveau lancée. Elle rendra son verdict, très indécis, dans 24 heures.

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