Bien avant 16 heures, lorsque John Elkann a agité le drapeau tricolore et signifié le départ aux 61 concurrents des 24 Heures du Mans, les milliers de spectateurs réunis autour du circuit ont pu admirer de nombreuses activités en piste.
C'est le Porsche Sprint Challenge France qui a ouvert le bal, à 9 heures ce matin. Les 56 engagés se sont retrouvés ce samedi matin derrière leur meneuse, pour leur unique course du week-end. Au terme d'une bataille de 45 minutes, c'est la pilote Lilou Wadoux-Ducellier, du haut de ses vingt ans, qui a remporté la course.
Moment très attendu par tous les fans de sport automobile, L’Endurance Racing Legends aura permis d’admirer GT et Protos des années 1990 et 2000 en piste à l’occasion de la seconde course disputée entre 10h15 et 11 heures. L’occasion de démontrer que les 24 Heures du Mans sont éternelles et que son passé sait encore s’écrire au présent.
C'est à 11h30 que les 61 voitures des 24 Heures du Mans ont effectué leurs premiers tours de roues de la journée, lors du traditionnel warm-up. Pendant cette ultime séance d'essais de 15 minutes, les équipes ont eu l'occasion de vérifier que les voitures fonctionnaient bien et ont pu les adapter aux conditions météorologiques de la journée.
Un peu plus tard, de 12h15 à 13h10, les concurrents de Road to Le Mans ont participé à leur deuxième course de la semaine. Cette course support des 24 Heures du Mans 2021 constituait la quatrième manche de la Michelin Le Mans Cup 2021.
C'est à 13h45 que les concurrents ont commencé la mise en grille, sur la ligne de départ. Quelques minutes plus tard, à 14h10, Alpine a marqué les esprits en faisant rouler, entre autres voitures, une Formule 1 pilotée par la double vainqueur des 24 Heures du Mans Fernando Alonso, accompagné sur la piste par Esteban Ocon, récent vainqueur du Grand Prix de Hongrie.
Sur la grille de départs, au milieu des 61 concurrents qui attendaient impatiemment le départ, déambulaient plusieurs champions olympiques (Maxime Pauty, Charlotte Lembach, Margaux Pinot, Sarah Léonie Cysique ou encore Romane Dicko).
A 15h42, la H24, le nouveau prototype de performance développé par H24Racing, a bouclé un tour d'honneur. A son volant, Stéphane Richelmi, qui s'est exprimé sur ce programme visant à introduire l'hydrogène en compétition, aux 24 Heures du Mans, en 2025 : "L'hydrogène en piste, c'est bien le présent pour moi, un présent utile pour le futur. Ce tour servira de démonstrateur. Imaginez.... Avec MissionH24, nous découvrons un nouvel espace compétition. C'est l'avenir des 24 Heures du Mans et de la mobilité qui s'y prépare."
Le moment tant attendu arrivait à 16 heures. 61 concurrents prenaient le départ de la plus grande course d'endurance au monde. 24 heures de course et d'émotions les attendent désormais.
Une première heure agitée
Avec une piste déclarée humide au départ du tour de formation, le départ des 89e 24 Heures du Mans a été particulièrement agité pour certains concurrents.
- L’accrochage du premier virage. Au premier freinage, alors que les Hypercar semblaient se présenter sagement, Olivier Pla (Glickenhaus #708) manquait son freinage et harponnait la Toyota #8 de Sébastien Buemi. La voiture japonaise rencontrait des difficultés à se remettre en route et se trouvait arrêtée en plein milieu de la ligne droite des Hunaudières pour repartir au bout de quelques instants. Énervé, le Suisse s’accrochait un peu plus loin avec la Ligier JSP217 #74 conduite par Tom Cloet.