Pour cela, Reeves Callaway utilise une base de Corvette C4 LT1 qu’il va modifier (insertion d'un moteur Chevrolet V8 de 6.2L entre autres) pour en faire une vraie voiture de course et va ensuite l’engager en GT2. En 1994, un exemplaire de cette Callaway Corvette SuperNatural se trouve sur la grille de départ des 24 Heures du Mans avec le numéro 51. Elle est pilotée par Frank Jelinski, Boris Said et Michel Maisonneuve. Ce châssis 001, engagé par Callaway Sport, ne voit malheureusement pas l’arrivée et doit abandonner après 142 tours sur panne d’essence.

L’année suivante, le même châssis est engagé et, pour mettre toutes les chances du coté de la marque américaine, deux autres exemplaires sont exploités par l’équipe britannique Agusta Racing Team. Sur le modéle « usine » de Callaway Compétition, on retrouve Franck Jelinski, déjà présent lors de l'édition précédente, accompagné d’Enrico Bertaggia et Johnny Unser. Cette auto va se distinguer en terminant 9e du classement général, 2e en catégorie GT2. Il s’agit de la version que l’on peut voir dans la vidéo ci-dessous (n°73). Concernant les deux voitures d’Agusta Racing Team, l’une d’elles, la n°75 (châssis 003), finit à la 3e place des GT2 avec Robin Donovan, Eugene O'Brien et Rocky Agusta. Ce résultat permet donc à Reeves Callaway de voir deux de ses voitures sur le podium des 24 Heures du Mans. Quant au dernier bolide (n°76, châssis 002) piloté par Thorkild Thyrring, Almo Coppelli et Patrick Bourdais, il ne termine pas suite à un accident.

L’implication de l’usine aux 24 Heures du Mans s’arrête là, mais l’écurie Agusta Racing Team poursuit avec les Callaway Corvette en 1996 (châssis 002, abandon, problème d'embrayage, avec Patrick Camus, Rocky Agusta et Almo Coppelli) et en 1997 (châssis 003, abandon, avec Almo Coppelli, Ricardo Agusta et Eric Graham) sans rencontrer le succès.

Commentaires en anglais

Vidéo YouTube - corvettemuseum