Ferrari s’impose pour la 91e édition des 24 Heures du Mans. Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi offrent à la 499P sa première victoire sur une course de 24 heures. Et ce dès la première tentative de l’Hypercar à la plus grande course d’endurance du monde.
Longtemps attendue, entourée de festivités qui ont comblé les spectateurs, l’édition du Centenaire a tenu toutes ses promesses. Des batailles dans toutes les catégories, de la tension jusqu’au dimanche et 24 heures plus tard, la piste a rendu son verdict. Le Mans a choisi de couronner Ferrari. Une victoire 58 ans après le dernier succès décroché par la marque en Sarthe avec Masten Gregory et Jochen Rindt sur une 250 LM.
Une victoire dans l’adversité construite en trois temps
La course a connu trois phases : l’agitation et l’instabilité – du départ jusqu’à minuit – avant une deuxième partie marquée par la lutte directe entre Ferrari et Toyota. Puis, au matin, la marque italienne a pris l’ascendant pour finalement s’imposer.
Une course folle, totalement ouverte
A 16 heures samedi, lorsque LeBron James agite le drapeau français et libère les 62 voitures, tous les regards sont tournés vers la catégorie Hypercar, plus fournie que jamais. Avec 16 engagés, le catégorie reine réunit un plateau qui allie quantité et qualité. Sept constructeurs sont présents, avec une majorité de modèles débutants.
Les tous premiers mètres confirment ce que les observateurs ont constaté lors des essais libres et qualificatifs. Les Ferrari 499P et Toyota GR010 Hybrid sont les Hypercars les plus en forme et évoluent à un rythme soutenu. Chez Toyota, on attaque bille en tête. Pourtant parti troisième, Sébastien Buemi (Toyota GR010 Hybrid #8) s’empare de la tête de la course avant le premier passage à Indianapolis. Sur la voiture sœur, Mike Conway est lui aussi pressant. Le duel Ferrari-Toyota débute ? Non. Pas encore. Les premières heures de l’épreuve vont être marquées par une agitation inhabituelle.
Dans le clan Cadillac d’abord. Dès le premier tour, la Cadillac V-Series.R #311 frappe le mur à la sortie de la chicane Daytona avec Jack Aitken au volant et perd ensuite une heure quinze aux stands pour réparer. Peut-être un peu trop d’envie de la part du pilote issu de la monoplace ? Cadillac essuie bientôt une deuxième alerte. Peu après 18 h 50, Scott Dixon perd le contrôle de la Cadillac V-Series.R #3 dorée à l’entrée du virage Porsche. Une voiture qui, une heure plus tôt, a été touchée à l’arrière par un autre concurrent qui n’a pas anticipé la mise en place d’une slow zone. Les Hypercars #3 et #311 souffrent.
Chez Peugeot, le début de course est timide. Si les Ferrari 499P, Toyota GR010 Hybrid et Porsche 963 se retrouvent souvent en piste ensemble, les 9X8 sont en retrait. Condamnées à une course d’attente ? Pas exactement. Des gouttes commencent à tomber dans la seconde chicane des Hunaudières à 18 h 43. Puis la pluie s’intensifie. La Peugeot 9X8 #94 Peugeot TotalEnergies est parmi les premières à basculer en pneus pluie. Loïc Duval s’acclimate très vite à la piste détrempée par endroit et la 9X8 transmet parfaitement sa puissance aux gommes Michelin. Le Français profite de ce choix et passe en tête ! Peu après 19 heures, Peugeot mène les 24 Heures du Mans. Les spectateurs saluent cette prise de pouvoir inattendue !
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FREDERIC GAUDIN (ACO)
Les Porsche 963 officielles se mêlent à la lutte pour les premières places en fin d’après-midi. Dans la troisième heure de course, Michael Christensen pointe même en tête sur la #5 avant de céder le volant à Dane Cameron. La belle histoire vient surtout de la Porsche 963 #38 Hertz Team Jota pilotée par António Félix da Costa qui, partie à l’arrière car elle n’avait pas validé de temps lors des essais, bénéficie de la nouvelle procédure de safety car. Elle « recolle » au groupe des Hypercars après quelques boucles. Avec une stratégie décalée et un très gros rythme du pilote portugais, la 963 privée prend les commandes de l’épreuve ! Mais Yifei Ye perd le contrôle à 20 h 52. Sérieusement touchée, l’Hypercar est réparée en un peu plus de 16 minutes par les mécaniciens de Jota Sport.
Le clan Porsche souffre après 8 heures de course. La première Hypercar à abandonner est la Porsche 963 #75 qui rend les armes dans la huitième heure. Des problèmes de pression de carburant ne lui permettent pas d’aller plus loin.
"J'ai tout essayé pour faire repartir notre voiture, mais rien n'y a fait"
Mathieu Jaminet (Porsche 963)
La nuit, et le match Toyota-Ferrari
La Peugeot 9X8 #94 brille à l’entame de la nuit. Grâce à la bonne gestion par toute l’équipe des périodes de pluie sur le circuit et aux pilotes qui enchaînent les relais solides. Loïc Duval et Nico Müller tiennent la comparaison face à la Toyota GR010 Hybrid #7 de Kamui Kobayashi et les Ferrari 499P #50 et #51, emmenées respectivement par Nicklas Nielsen et Alessandro Pier Guidi. Ce dernier offre un cadeau au Lion. Alors qu’il vient juste de sortir des stands à 23 h 57, il part à la faute à la chicane Daytona… et la Peugeot passe ! La Peugeot 9X8 #94 est à nouveau en tête au premier tiers de l’épreuve.
Il est minuit, et un second coup de théâtre intervient. Kamui Kobayashi est impliqué dans un accident peu avant le Tertre Rouge avec plusieurs LMP2. Percuté à l’arrière gauche, il s’arrête en piste avant de repartir. Mais il se déplace à faible allure. Il tente tout pour essayer de redémarrer le moteur thermique, sans succès. Il abandonne son Hypercar. Un fait rare ! Le dernier abandon d’une Toyota au Mans date de 2017 (TS050 Hybrid #9).
Vues dans de mauvaises postures en début d’épreuve, les Cadillac V-Series.R émergent comme le contre-pouvoir face aux Ferrari et Toyota. Les seules Hypercar à moteur atmosphérique du plateau sont un ton en dessous en matière de rythme mais leur progression sans encombre les mène en bonne place : la #2 d’Earl Bamber, Alex Lynn et Richard Westbrook est dans le tour de tête. La #3, avec un tour de décalage, mène dans la nuit une course sans erreur.
Les Porsche continuent, elles, de vivre une rude édition. La 963 #5 notamment est vue au ralenti à plusieurs reprises et décroche de la tête au fil de la nuit.
Une Ferrari retardée, une Toyota en moins, des Porsche peu pressantes. La course bascule à partir d’1 h 15 dans une autre dimension. Dans la plus pure tradition du Mans, c’est la vitesse des pilotes les plus aguerris et habitués à cette atmosphère nocturne qui fait la différence. L’affrontement direct entre les Hypercars encore en marche voit une hiérarchie se former.
La première bataille oppose la Peugeot 9X8 #94 Peugeot TotalEnergies de Nico Müller et la Toyota GR010 Hybrid #8 de Ryō Hirakawa. Encore. La Peugeot qui découvre Le Mans est dans le rythme de la Toyota, victorieuse en 2021 et 2022. Mais une erreur de Gustavo Menezes (qui a pris la relève de Nico Müller) en tête à 3 h 09 fait partir la 9X8 du haut de la feuille de classement. Il abîme sa monture dans la chicane Daytona et doit couvrir le reste du tour avec une seule lumière fonctionnelle, et le demi-train avant droit qui frotte sur le bitume.
La Toyota #8 se retrouve alors à la lutte avec la Ferrari #51 à la mi-course, la #50 ayant perdu cinq tours lors de la dixième heure à cause d’une pierre qui a endommagé l'un des radiateurs. Les deux Hypercars sont séparées de quelques secondes, avec la Cadillac V-Series.R #2 d’Earl Bamber, Alex Lynn et Richard Westbrook encore dans le tour mais à bonne distance. Les trois Hypercars de trois marques différentes visent encore le trophée.
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JONATHAN BICHE (ACO)
Ferrari prend l’ascendant
La confrontation entre la Toyota GR010 Hybrid #8 et la Ferrari 499P #51 se poursuit jusqu’à l’arrivée. Au fil des relais, les gladiateurs des deux marques se rendent coup pour coup. La course se décante. Avec peu de drapeaux jaunes, les pilotes exploitent le plein potentiel de leurs Hypercars. Le record du tour signé Sébastien Bourdais au 12e passage tombe enfin avant 10 heures. La marque est ensuite améliorée pour finir dans les mains d’Antonio Fuoco (Ferrari 499P #50) en 3’26’’984.
Par opposition au début de course au rythme haché par la météo et les interventions visant à préserver la sécurité sur la piste, ce troisième tiers de l’épreuve est fluide. Chaque petite alerte d’un côté comme de l’autre peut faire la différence. À ce jeu, la Ferrari 499P #51 Ferrari AF Corse d’Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi émerge en tête.
La Ferrari et la Toyota appliquent des stratégies identiques, avec des relais de 12 tours, et s’arrêtent souvent simultanément. Chaque intervention des mécaniciens est millimétrée, chaque geste calibré. Un « reset » de la voiture est réalisé sur la Ferrari dans la matinée et fait craindre un problème. Il n’en n’est rien.
Toyota donne tout pour revenir. Brendon Hartley puis Ryō Hirakawa poussent, jusqu’à la faute ! Le second perd son Hypercar qui décroche de l’arrière et touche les rambardes à Arnage. Il repasse par son stand pour réparer et se retrouve à presque un tour.
Ferrari maîtrise la situation et revient en endurance prototype de la plus belle des manières.
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JONATHAN BICHE (ACO)
La surprise Inter Europol Competition
L’Oreca 07-Gibson #48 Idec Sport avec Paul-Loup Chatin au volant conserve l’avantage de la pole position LMP2 au départ. Derrière, dans une catégorie qui s’annonce disputée, on retrouve Robert Kubica (Oreca 07-Gibson #41 Team WRT) et Pietro Fittipaldi (Oreca 07-Gibson #28 JOTA). Rapidement, un candidat à la victoire est touché. L’Oreca 07-Gibson #63 de Prema Racing doit décaler sa stratégie en anticiper son premier arrêt aux stands, à cause de débris récupérés sur la piste. Au cœur de la nuit, une sortie au virage du Pont (à 1 h 39) entraîne le retrait de la voiture alors pilotée par Daniil Kvyat.
L’Oreca 07-Gibson #41 Team WRT est en pointe dans la soirée mais les prétendants sont multiples. Alpine, fait un moment illusion aux avant-postes. À 22 h 12, le leader, l’Oreca 07-Gibson #9 Prema Racing de Bent Viscaal, Juan Manuel Correa et Filip Ugrana sort à Indianapolis, percuté par un autre concurrent. L’Oreca 07-Gibson #34 Inter Europol Competition de Jakub Smiechowski, Albert Costa et Fabio Scherer passe. Elle ne quittera plus le trio de tête de la catégorie. Malgré une pénalité de drive-through le dimanche ou encore un passage dans les graviers à Mulsanne pour Albert Costa à 9 heures, l’équipe polonaise fait preuve de fiabilité, en restant en dehors des contacts et autres faits de course. Une victoire à l’expérience devant Team WRT, une référence.
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Antonin VINCENT (ACO)
Victoire Corvette pour l’histoire
La dernière apparition aux 24 Heures du Mans des voitures de la catégorie « Grand Tourisme Endurance » (GTE), avant l’arrivée des GT3 en 2024, a donné lieu à une course intense que l’on pourrait qualifier de « course de survie ». Douze voitures sur les 21 engagées ne sont pas à l’arrivée ! Parmi les déçus, citons AF Corse. La structure d’Amato Ferrari, également impliquée dans les deux autres catégories, a perdu la 488 GT3 EVO #21 suite à un contact avec une Cadillac Hypercar, peu avant 18 heures samedi. La très prometteuse #83, victorieuse lors de la manche de Spa-Francorchamps, pointe aussi sur la liste des abandons. Lilou Wadoux a perdu toute adhérence en arrivant en slicks dans le secteur détrempé des virages Porsche.
Proton Competition, fidèle à Porsche dans les séries Le Mans depuis plus de 15 ans, a dû jeter l’éponge avec les Porsche 911 RSR-19 #16, #77, #88 et #911. À chaque fois avec des sorties spectaculaires, celle de la #88 concernant Michael Fassbender, au volant peu avant 12 heures dimanche.
Mais alors, qui sont les survivants ? Un temps, ce furent des survivantes ! Le trio des Iron Dames Sarah Bovy, Michelle Gatting et Rahel Frey mène l’épreuve à plusieurs reprises et croise le fer avec la Porsche 911 RSR-19 #56 Project 1-AO et la Porsche 911 RSR-19 #911 Proton Competition. Mais la Chevrolet Corvette C8.R #33 Corvette Racing de Nicky Catsburg, Ben Keating et Nicolas Varrone tire les marrons du feu. Malgré des problèmes d’amortisseurs en début d’épreuve et un retard de deux tours avant que la nuit ne tombe, l’équipe est parvenue à remonter. La C8.R – seule Corvette « moderne » à laquelle il manquait encore un succès au Mans – devance l’Aston Martin Vantage AMR #25 ORT by TF de Ahmad Al Harthy, Michael Dinan et Charlie Eastwood.
La Chevrolet Camaro ZL1 #24 Hendrick Motorsports engagée avec Jimmie Johnson, Mike Rockenfeller et Jenson Button voit l’arrivée. Un moment devant les LMGTE Am, avec des temps comparables à ses chronos de qualification, elle termine finalement 39e suite à des problèmes de boîte de vitesses.
JONATHAN BICHE (ACO)
Coup d’œil dans le rétro – H+24
Intimement liée aux 24 Heures du Mans, la légende Ferrari commence par une première participation conclue sur une première victoire, lorsque les 24 Heures du Mans renaissent en 1949. Dans les deux décennies suivantes, le Cheval cabré multiplie les exploits, avec un total de neuf victoires. Sur six succès consécutifs de 1960 à 1965, trois améliorent le record de la distance. En 1962, le Belge Olivier Gendebien devient avec Ferrari le pilote le plus victorieux au Mans, un record qu’il conservera jusqu’en 1981. Et en 1965, Masten Gregory et Jochen Rindt s’imposent après une remontée menée à bride abattue, à la suite d’un souci mécanique en début de course.
Classements provisoires
Le top 5 (classement général) :
Ferrari 499P #51 Ferrari AF Corse – Alessandro Pier Guidi / James Calado / Antonio Giovinazzi - 342 tours
Toyota GR010 Hybrid #8 Toyota Gazoo Racing – Sébastien Buemi / Brendon Hartley / Ryō Hirakawa à 1'21''793
Cadillac V-Series.R #2 Cadillac Racing – Earl Bamber / Alex Lynn / Richard Westbrook à 1 tour
Cadillac V-Series.R #3 Cadillac Racing – Sébastien Bourdais / Renger Van Der Zande / Scott Dixon à 2 tours
Ferrari 499P #50 Ferrari AF Corse – Antonio Fuoco / Miguel Molina / Nicklas Nielsen à 5 tours
Les vainqueurs des autres catégories :
LMP2 : Oreca 07-Gibson #34 Inter Europol Competition – Jakub Smiechowski / Albert Costa / Fabio Scherer – 10e (à 14 tours)
LMGTE Am : Chevrolet Corvette C8.R #33 Corvette Racing - Nicky Catsburg / Ben Keating / Nicolas Varrone – 26e (à 29 tours)
Innovative Car : Chevrolet Camaro ZL1 #24 Hendrick Motorsports – Jimmie Johnson / Mike Rockenfeller / Jenson Button – 39e (à 57 tours)
Les abandons :
Oreca 07-Gibson #13 Tower Motorsports – Steven Thomas / Ricky Taylor / René Rast – Sortie de piste
Oreca 07-Gibson #14 Nielsen Racing – Rodrigo Sales / Mathias Beche / Ben Hanley – Accident
Ferrari 488 GTE Evo #21 AF Corse – Simon Mann / Julien Piguet / Ulysse de Pauw – Sortie de piste
Aston Martin Vantage AMR #55 GMB Motorsport – Gustav Dahlmann Birch / Marco Sørensen / Jens Reno Møller – Sortie de piste
Porsche 911 RSR-19 #16 Proton Competition – Ryan Hardwick / Zacharie Robichon / Jan Heylen – Sortie de piste
Porsche 911 RSR-19 #60 Iron Lynx – Claudio Schiavoni / Matteo Cressoni / Alessio Picariello – Sortie de piste
Ferrari 488 GTE Evo #83 Richard Mille AF Corse – Louis Perez Companc / Alessio Rovera / Lilou Wadoux – Sortie de piste
Aston Martin Vantage AMR #72 TF Sport – Arnold Robin / Maxime Robin / Valentin Hasse-Clot – Sortie de piste
Porsche 963 #75 Porsche Penske Motorsport – Felipe Nasr / Mathieu Jaminet / Nicholas Tandy – Pression d’essence
Toyota GR010 Hybrid #7 Toyota Gazoo Racing – Mike Conway / Kamui Kobayashi / José María López – Sortie de piste
Ferrari488 GTE Evo #66 JMW Motorsport – Thomas Neubauer / Louis Prette / Giacomo Petrobelli – Accident
Oreca 07-Gibson #923 Racing Team Turkey – Salih Yoluc / Tom Gamble / Dries Vanthoor – Accident
Oreca 07-Gibson #63 Prema Racing – Doriane Pin / Daniil Kvyat / Mirko Bortolotti – Sortie de piste
Porsche 911 RSR-19 #77 Dempsey-Proton Racing – Christian Ried / Mikkel Pedersen / Julien Andlauer – Accident
Oreca 07-Gibson #32 Inter Europol Competition – Mark Kvamme / Jan Magnussen / Anders Fjordbach – Sortie de piste
Oreca 07-Gibson #47 Cool Racing – Reshad de Gérus / Vladislav Lomko / Simon Pagenaud – Accident
Aston Martin Vantage AMR #777 D’Station Racing – Sathoshi Hoshino / Casper Stevenson / Tomonobu Fujii – Panne de batterie
Vanwall Vandervell 680 #4 Floyd Vanwall Racing Team – Tom Dillmann / Esteban Guerrieri / Tristan Vautier – Casse moteur
Porsche 911 RSR-19 #88 Proton Competition – Harry Tincknell / Don Yount / Jonas Ried – Accident
Oreca 07-Gibson #80 AF Corse – François Perrodo / Ben Barnicoat / Norman Nato – Accident
Porsche 911 RSR-19 #911 Proton Competition – Michael Fassbender / Martin Rump / Richard Lietz – Accident
Ferrari 488 GTE Evo #57 Kessel Racing – Takeshi Kimura / Scott Huffaker / Daniel Serra – sortie de piste
L’équipe Aston Marthin THOR, qui va participer à la 93e édition des 24 Heures du Mans (11-15 juin 2025) et au Championnat du monde d’endurance FIA WEC avec la Valkyrie AMR-LMH, a d’ores et déjà nommé deux pilotes : Alex Riberas et Harry Tincknell.
L’équipe Iron Dames franchit une nouvelle étape en annonçant son engagement dans le Championnat du monde d’endurance FIA WEC 2025 aux côtés de Manthey Racing.
Mercedes-AMG va s’engager dans la catégorie LMGT3 du Championnat du monde d’endurance FIA WEC la saison prochaine. Deux voitures seront engagées sous la bannière de l’équipe italienne Iron Lynx.
Au-delà d’une belle entrée dans la catégorie Hypercar en 2023, Cadillac Racing abordait la saison 2024 avec ambition. Cependant, malgré une préparation jugée optimale, la saison a été marquée par des hauts et des bas. Qu’importe, un virage stratégique va être opéré en 2025.