Ferrari 250 GTO, cinquante ans plus tard…
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Ferrari 250 GTO, cinquante ans plus tard…

 

Photo : D.R. - Archives ACO

 

Il y a un demi-siècle naissait la Ferrari 250 GTO. Après deux podiums consécutifs aux 24 Heures du Mans et trois titres de Championne du Monde, elle est aujourd’hui l’une des voitures de collection les plus chères du monde.

Le 24 février 1962, lors de la présentation annuelle des voitures de compétition de Ferrari dans la cour de l’usine de Maranello, la presse découvre la 250 GTO. Ce suffixe signifie « Gran Turismo Omologato », et désigne une ultime évolution sportive de la 250 GT. Elle tire sa silhouette distinctive d’une face avant plongeante, due à son moteur V12 reculé pour optimiser son aérodynamisme, de quelques prises d’air supplémentaires et aussi d’un becquet arrière. Ces choix techniques ne vont pas tarder à prouver leur excellence, sur piste comme sur route.

En trois saisons, de 1962 à fin 1964, celle qu’on va très rapidement baptiser « la GTO » conquiert une moisson exceptionnelle de succès. En 1962, elle remporte la catégorie GT aux 24 Heures du Mans, et termine sur la deuxième marche du podium, grâce à Jean Guichet/Pierre Noblet. L'année suivante, Jean Blaton (sous le pseudonyme de « Beurlys ») et Gérard Langlois von Ophem réalisent en Sarthe une performance identique. Imbattable en GT sur des terrains aussi différents que Sebring, le Nürburgring, la Targa Florio ou le Tour Auto, la GTO offre à Ferrari trois titres consécutifs en Championnat du Monde des Marques.

Grâce à ce brillant palmarès, et aussi à sa rareté, chacun des trente trois exemplaires construits cote aujourd’hui aux alentours de 30 millions d’euros, et leurs heureux propriétaires forment l’élite des passionnés de Ferrari. Nick Mason, le batteur de Pink Floyd (cinq participations aux 24 Heures du Mans), s’est offert la sienne grâce aux ventes de l’album « The Dark Side Of The Moon »… Pouvait-il rêver meilleure manière d’inaugurer sa collection ? Car GTO, ce sont aujourd’hui trois lettres gravées pour l’éternité dans la mémoire collective de tous les amoureux d’exception automobile, en écho à l’une des plus fabuleuses voitures de sport jamais construites.

Jean-Philippe Doret

Photo : CIRCUIT DES 24 HEURES (LE MANS, SARTHE), 24 HEURES DU MANS, 23 & 24 JUIN 1962. La 250 GTO de Jean Guichet et Pierre Noblet termine deuxième de la trentième édition des 24 Heures derrière une autre Ferrari : la 330 TRI/LM d'Olivier Gendebien et Phil Hill. 
 

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