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Cette année, les 24 Heures du Mans célèbrent leur 90ème anniversaire. Si certains records sont des plus récents, d'autres tiennent depuis de nombreuses années. Revue de détail...
251,815 km/h : c'est la vitesse moyenne du tour le plus rapide de l'histoire, quelle que soit la longueur du circuit. Ce record date de 1985 et a été réalisé par le pilote allemand Hans-Joachim Stuck lors des essais qualificatifs. Il faudrait aujourd'hui boucler un tour en 3'14"843 alors que le tour le plus rapide (André Lotterer sur l'Audi R18 e-tron quattro) en 2012 a été de 3'23"787, soit 240,763 km/h.
246,463 km/h : c'est la vitesse moyenne la plus rapide en course. C'est Loïc Duval qui détient le record depuis 2010. Il a aussi été le plus rapide l'année dernière, mais avec une moyenne de 240,289 km/h.
5 410,713 km : c'est le plus grand nombre de kilomètres parcourus en 24 heures. Ce record a été détenu pendant 39 ans par le tandem Helmut Marko, plus connu pour son rôle chez Red Bull Racing, et Gijs Van Lennep (5 335,313 km). Il a été battu en 2010 par l'équipage vainqueur Timo Bernhard, Romain Dumas et Mike Rockenfeller (Audi R5 TDI+) alors que tout le monde s'accordait à dire que cette année-là, la tortue a battu le lièvre. En effet, les Peugeot étaient plus rapides, mais aucune ne passa sous le drapeau à damier suite à un souci mécanique qui a touché trois des quatre voitures françaises, la quatrième ayant abandonné dès le début de course pour une raison différente. La tortue n'était donc pas si lente...
405 km/h : c'est la plus grande vitesse jamais atteinte sur le circuit. Le record appartient à Roger Dorchy avec une WM P88 en 1988 à une époque où les deux chicanes de la ligne droite des Hunaudières n'existaient pas. Ce record risque de durer encore longtemps puisque les lignes droites du circuit moderne ne sont plus assez longues : aujourd'hui, les vitesses maximales sont atteintes entre les virages de Mulsanne et d'Indianapolis.
Les quatre records semblent désormais difficiles à battre, mais au Mans, tout peut arriver. Un orage de grêle s'est même abattu sur la ville aujourd'hui. Qu'en serait-il si ce type de phénomène météorologique se produisait le jour de la course?
Cécile Bonardel / ACO