24 Heures du Mans – Les jours d'après pour les pilotes
Pour les pilotes, la semaine des 24 Heures du Mans est la plus intense de la saison mais aussi la plus fatigante physiquement. Comment vivent-ils les jours qui suivent la course ? Sébastien Buemi (Toyota Gazoo Racng), Nicolas Lapierre (Signatech Alpine Matmut) et Julien Andlauer (Dempsey-Proton Racing), tous des vainqueurs en 2018, répondent à cette question.
Les pilotes des 24 Heures du Mans ont beau être des athlètes affutés et préparés physiquement, une course de 24 heures marque incontestablement les corps et les esprits. « Physiquement, on est dans le creux de la vague les deux jours qui suivent l'épreuve », affirme Jonathan Hirschi, pilote de l'équipe Graff-So24, deuxième de la catégorie LMP2 des 24 Heures du Mans 2018. Avec l'expérience, les pilotes des 24 Heures du Mans savent à quoi s'en tenir mais pour les débutants comme Julien Andlauer, pilote de l'équipe Dempsey-Proton Racing, vainqueur en catégorie LMGTE Am, la découverte se poursuit après la course. « J'étais vraiment cassé et j'ai décidé de ne pas fêter notre victoire de catégorie tout de suite. Je me suis couché à 23 heures le dimanche soir et c'est vrai que j'ai mal anticipé ce point. Après deux bonnes nuits de sommeil, ça allait. Il ne faut pas oublier de faire du sport durant la phase de récupération », explique t-il.
"Émotionnellement, la récupération peut prendre plus de temps, surtout lorsqu'on tombe en panne dans le dernier tour comme en 2016"
Sébastien Buemi, pilote Toyota Gazoo Racing
Lorsque le drapeau à damier est abaissé, pour les pilotes, c'est la chute d'énergie. La pression et l'adrénaline liées à la course retombent instantanément et ils ont l'impression d'un coup de massue qui leur tombe sur la tête. Ce phénomène qui dure généralement deux jours peut se prolonger en cas de mauvais résultat. Le dénouement de la course a donc un impact sur la récupération des pilotes. « Il y a des 24 Heures du Mans plus difficiles à oublier que d'autres », confirme Nicolas Lapierre, pilote de Signatech Alpine Matmut. « Émotionnellement, la récupération peut prendre plus de temps, surtout lorsqu'on tombe en panne dans le dernier tour comme en 2016 », ajoute Sébastien Buemi, pilote de Toyota Gazoo Racing et vainqueur des 24 Heures du Mans 2018.
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Guénolé TREHOREL (ACO)
Certains pilotes comme Sébastien Buemi sont rapidement de retour en piste car engagés dans d'autres championnats. L'occasion de savourer ou de tenter d'oublier leur résultat lié aux 24 Heures du Mans. Toutefois, tous se font la même réflexion : vivement la prochaine édition.
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