Photo : Pierre-Yves Riom / ACO
Avec la ligne droite des Hunaudières, les secteurs d’Arnage et de Mulsanne, le virage d’Indianapolis fait partie des morceaux du tracé ayant conservé ses caractéristiques depuis 1923. Véritable « morceau de bravoure » qui s'enroule au bout d’une des portions les plus rapides du circuit, après le virage de Mulsanne, le S d’Indianapolis est sans conteste l’une des zones de dépassement les plus spectaculaires pour les pilotes qui disputent les 24 Heures du Mans.
Si son environnement a subi de nombreuses modifications visant à optimiser la sécurité du public et des concurrents, ce « spot » est toujours plébiscité par beaucoup de passionnés. Blocages de roues, dépassements audacieux, touchettes... l’action ne manque jamais dans ce virage en dévers. L'action peut aussi s'arrêter définitivement pour les concurrents comme en 2007, lorsque l'Audi R10 de Dindo Capello a perdu la roue arrière gauche.
L'action est d'autant plus spectaculaire que cet enchaînement fait partie de zones les plus traîtres du circuit des 24 Heures du Mans. Ainsi, entre le puissant freinage d’Indianapolis, la relance qui suit, puis le passage au virage d’Arnage, de précieuses secondes peuvent se gagner ou se perdre lors d’un tour rapide.
De nuit, la féérie du Mans prend une dimension tout particulière au milieu de la dense forêt sarthoise éclairée par les phares des voitures. Celles-ci se présentent au public avec les disques de freins rougis et les flammes en sortie d’échappement illuminent épisodiquement la piste.
Enfin, de jour, la proximité avec les bolides permet aux passionnés et aux curieux de profiter des gestes des pilotes, précis et incisifs. Incontestablement, un déplacement à faire, ou à refaire, lors de votre passage aux 24 Heures du Mans 2015 !
Pierre-Yves Riom / ACO
PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT DES 24 HEURES, 24 HEURES DU MANS, MERCREDI 10 JUIN 2010, ESSAIS LIBRES. Loïc Duval en action au volant de la Peugeot 908 HDi FAP de l’équipe Oreca.