24 Heures du Mans – Faites le plein de sensations au circuit
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24 Heures du Mans – Faites le plein de sensations au circuit

L’accès à l’enceinte générale et aux tribunes du circuit vous fait plonger dans un monde de sensations dès que les voitures entrent en piste. La vue, l’ouïe et même l’odorat en éveil, vous n’en suivrez que mieux le spectacle offert par les concurrents.

Il fait nuit. L'ambiance est plus fraîche et vous ne les voyez pas encore, que vous les entendez arriver. Le volume sonore des voitures des 24 Heures du Mans, s’il est aujourd’hui réglementé et maîtrisé, reste important sur un circuit. C’est un indice et, avec un peu de pratique, vous reconnaîtrez sans faillir le doux chant du flat six des Porsche 911 RSR-19, le sifflement du turbo des Ferrari 488 GTE Evo au rétrogradage, ou le grondement de la meute LMP2 qui approche. La nuit décuple les sensations sonores.

Au bout de quelques temps de pratique, ce qui pouvait ne ressembler qu’à un brouhaha devient une source d’informations sans fin. Dans un groupe de plusieurs voitures, vous parvenez à distinguer le V8 Aston Martin. Au virage du Tertre Rouge par exemple, écoutez le passage des Toyota sur les vibreurs extérieurs : quand une voiture prend les vibreurs, c’est que son pilote est à l’attaque et qu’il tutoie les limites de la piste. En tendant bien l’oreille, vous vous surprendrez, parfois, à entendre les pneus souffrir dans d’aigus crissements. Et puis les problèmes arrivent : une salade de pignons dans une boîte de vitesse cassée, des coupures moteur, un cylindre qui manque à l’appel et ça ratatouille dans vos esgourdes. Pour profiter longtemps de votre ouïe, pensez à protéger vos oreilles et celles des enfants avec des dispositifs adaptés (bouchons ou casques pour les adultes, casques antibruit pour les enfants).

Quand tout va bien, la course n’a pas d’odeur. Mais quand la situation tourne mal, ça se sent parfois. Et si les odeurs que dégagent les voitures de course ne sont pas toujours des fragrances agréables (encore que), elles témoignent de coups de chaud, de moteurs cassés, de freins sollicités à l’extrême, de fuites de carburant ou autres fluides mécaniques. Ces senteurs tranchant avec le bon air sarthois choqueront peut-être vos narines, mais vous donneront occasionnellement des informations sur les réalités de la piste. Et puis quoi de plus agréable que l’odeur de pneus brûlés provoquée volontairement par un pilote trop heureux de sa position à l’arrivée et qui gratifie le public d’une série de donuts !

Déceler la délicatesse des machines de course et le talent de leurs pilotes

Ouvrez grand vos yeux maintenant. Quand une voiture accélère, elle a une tendance naturelle à se cabrer, quand elle freine, à piquer du nez, et quand elle tourne, à pencher. Les transferts de masse s’opèrent et on les voit. On perçoit la délicatesse du pilotage aux mouvements de caisse : le train avant des Corvette s’écrase un peu trop en fin de freinage, le train arrière des Ferrari cherche l’adhérence en sortie de virage. Les prototypes, très rigides, talonnent à la moindre aspérité.

Observez les différences en virage entre les prototypes LMP2, qui ont des appuis aérodynamiques importants, et les GTE, qui en ont nettement moins : les protos semblent collés à la piste en comparaison des Grand Tourisme Endurance. On a vu un train avant un peu paresseux pour une Glickenhaus sur la jonction entre le circuit permanent et le circuit des 24 Heures du Mans, dans la descente de la Chapelle. Mais peut-être n’était-ce qu’une question de réglages ou de température de pneus.

Entre un passage et un autre, vous parviendrez à saisir les progrès d’une machine dans ses réglages, la difficile tâche de son pilote qui doit l’emmener à la limite sans dépasser les bornes. La nuit venue, ne manquez pas les disques de freins portés au rouge (surtout à l’avant), c’est toujours très spectaculaire. Et puis continuez de goûter des yeux les trajectoires tendues au cordeau, les dépassements, la vitesse.

La course automobile, et particulièrement les 24 Heures du Mans, c’est un spectacle dont les subtilités se goûtent en bord de piste !

  • Une Corvette dans la nuit.
  • Les freins portés au rouge.
  • Rougeurs automobiles.
  • Fermez les yeux, vous les entendez déjà arriver.
  • Une Corvette dans la nuit.
  • Les freins portés au rouge.
  • Rougeurs automobiles.
  • Fermez les yeux, vous les entendez déjà arriver.
  • Une Corvette dans la nuit.
  • Les freins portés au rouge.
  • Rougeurs automobiles.
  • Fermez les yeux, vous les entendez déjà arriver.
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Une Corvette dans la nuit.

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