Initié par Gianpiero Moretti, le fondateur de l'équipementier automobile Momo dont les couleurs ont orné nombre de voitures de course, le retour de Ferrari en endurance se fera au travers d'écuries privées exclusivement, la reconstruction de son équipe de F1 étant primordiale pour Jean Todt, fraîchement nommé à la tête de l'entité sportive de la marque transalpine.

C'est en 1995 que la Ferrari 333 SP fait ses débuts aux 24 Heures du Mans, mais Gianpiero Moretti n'arrivera dans la Sarthe qu'en 1997. Associé à Max Papis et Didier Theys, l'Italien place la Ferrari à la sixième place au classement général, le meilleur résultat manceau de la 333 SP. Dans la foulée, en 1998, le châssis 019 motorisé par un V12 issu de la F50 de route, remporte coup sur coup les 24 Heures de Daytona, avec Mauro Baldi et Arie Luyendyk, et les 12 Heures de Sebring, avec avec Mauro Baldi et Didier Theys, avant de terminer quatorzième (3e de sa catégorie) des 24 Heures du Mans avec l'équipage victorieux à Sebring.

Après la course sarthoise, la voiture rouge traversera l'Atlantique à nouveau où elle demeure depuis. L'estimation de la voiture n'est pas précisée, mais gageons que les prix vont s'envoler pour le châssis le plus victorieux d'une Ferrari 333 SP !

En 2014, une Ferrari a décroché une victoire aux 24 Heures du Mans, mais dans la catégorie LM GTE Pro. Depuis 1999, on attend le retour d'un prototype Ferrari dans la Sarthe...