Les célébrités ont toujours affectionné les 12 Heures de Sebring, mais peu d’entre elles ont eu l’honneur de donner leur nom à une portion du circuit. Qui un virage, qui une ligne droite, voici les dix noms à retenir pour tenter de mémoriser le tracé routier le plus ancien des Etats-Unis sur lequel le Championnat du Monde d'Endurance de la FIA sera lancé le 17 mars prochain.
La courbe Gurney (virage 6) : nommée en l’honneur de Dan Gurney, vainqueur des 12 Heures de Sebring en 1959 en tant que pilotes et en 1992 et1993 en tant que propriétaire d’écurie. Star des années 60, l’Américain est le seul pilote de l’histoire à avoir remporté des courses en Formule 1, en NASCAR, en IndyCar et en endurance.
La chicane Fangio (entre les virages 8 et 9) : Juan Manuel Fangio a dominé les 12 Heures de Sebring à deux reprises en 1956 et 1957, les seules courses que l’Argentin ait remportée sur le sol américain.
Le coude Cunningham (virage 10) : Briggs Cunningham, vainqueur de la Coupe de l’America en voile, s’est ensuite tourné vers le sport automobile avec trois victoires consécutives entre 1953 (voir article) et 1955 en tant que propriétaire. Il fut le premier Américain à engager son équipe aux 24 Heures du Mans après la deuxième Guerre Mondiale.
La courbe Collier (virage 11) : la toute première course sur le circuit de Sebring a eu lieu en 1950, année où Sam Collier, un entrepreneur Américain pilote dans l’US Navy pendant la guerre, s’est tué en course à Watkins Glen lorsque sa Ferrari a quitté la piste.
La ligne droite Forteresse Volante (entre les virages 13 et 14) : Le circuit a débuté sa carrière comme base aérienne Hendrick, une base d’entraînement pour les Forteresses Volantes B-17 pendant la deuxième Guerre Mondiale.
La courbe Bishop (virage 14) : John Bishop, fondateur de l’International MotorSports Association (IMSA), a œuvré pour maintenir les 12 Heures de Sebring en vie en 1973 lorsque la course a été enlevé du calendrier du Championnat du Monde de la FIA.
La courbe Gendebien (virage 15) : le Belge Olivier Gendebien, triple vainqueur des 24 Heures du Mans, a été le seul pilote à remporter les 12 Heures de Sebring trois fois de suite entre 1959 et 1961.
Le virage Le Mans (virage 16) : en l’honneur des 24 Heures du Mans que beaucoup d’écuries préparent à Sebring.
La ligne droite Ulmann (entre les virages 16 et 17) : la longue ligne droite de retour vers les stands porte le nom d’Alec Ulmann, créateur et premier organisateur des 12 Heures de Sebring.
La courbe du Coucher du Soleil (virage 17) : les pilotes qui s’engagent dans ce virage doivent affronter le soleil couchant dans la deuxième partie de course.
17 virages pour un tracé de 3,7 miles ou 5,95 km que les voitures parcourent entre 300 et 400 fois lors des 12 Heures de Sebring. Les pilotes connaissent le circuit par cœur, mais le trafic rend chaque tour différent du précédent et chacun sait qu’à Sebring, tout peut arriver.