12 Heures de Sebring : quand Henri Pescarolo se souvient…
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12 Heures de Sebring : quand Henri Pescarolo se souvient…

Le pilote français compte six participations aux 12 heures de sebring dans les années 70, puis dans les années 90 avant de retrouver la terre américaine pour de nouvelles aventures avec l’écurie pescarolo sport en 2001.

Recordman de participations aux 24 Heures du Mans, le pilote Henri Pescarolo a désormais laissé la place au team-manager. Le pilote français compte six participations aux 12 Heures de Sebring dans les années 70, puis dans les années 90 avant de retrouver la terre américaine pour de nouvelles aventures avec l’écurie Pescarolo Sport en 2001, puis Pescarolo Team cette année. Il a ouvert sa boîte à souvenirs…

Henri, les 12 Heures de Sebring ont-elles évolué ?

« Pas du tout, j’ai l’impression de me retrouver quarante ans en arrière ! A l’époque, le circuit et le paddock étaient déjà anachroniques par rapport aux standards européens et rien n’a changé. Il n’y a toujours pas de stands et c’est complètement loufoque de voir les voitures de course se frayer un chemin au milieu des spectateurs pour aller de la voie des stands aux camion-atelier. Seule la taille des camions a changé : ils sont beaucoup plus gros ! »

Quelles sont les particularités du circuit des 12 Heures de Sebring ?

« Les pilotes n’ont aucun point de repère du fait de l’absence de relief. La nuit, certains pilotes sont complètement perdus et ne savent pas où ils vont ! La piste est tellement large qu’il est difficile d’anticiper les manœuvres des voitures plus lentes. La gestion du trafic n’est pas une nouveauté à Sebring. De plus, l’alternance de béton et de bitume rend les réglages très délicats à déterminer, notamment au niveau des amortisseurs. Le circuit est très bosselé et si on rend la voiture confortable à piloter, la performance s’en ressent. Tout est affaire de compromis. »

Quels sont vos souvenirs de la course ?

« J’ai de bons et de moins bons souvenirs. La dernière fois que j’ai pris le départ de la course, j’ai fini K.O ! A l’époque, la passerelle qui se trouve au début de la ligne droite des stands n’était pas protégée. Je pilotais la Porsche 962 de Joest Racing, qui a pris la pile du pont de face. La voiture a rebondi et a glissé jusque devant mon stand où Madie (Pescarolo, son épouse) m’attendait. J’étais sans connaissance et je me suis réveillé à l’hôpital. J’ai aussi passé de très bons moments, particulièrement dans les années 70 car nous découvrions l’Amérique. Avec Andrea de Adamich et Rolf Stommelen, mes équipiers chez Autodelta (Alfa Romeo), nous allions d’abord à Daytona et nous restions aux Etats-Unis jusqu’aux 12 Heures de Sebring, pour notre plus grand plaisir. C’était formidable ! »

Les 12 Heures de Sebring 2012 resteront aussi dans la mémoire d’Henri Pescarolo puisque la vénérable Pescarolo 01-Judd, qui participait à sa dernière course, a terminé à la sixième place au classement général, mais à la troisième place de la catégorie LMP1. De bon augure pour la suite du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA…

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