Théo Pourchaire : « La Peugeot 9X8 est une Hypercar très agréable à piloter »
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Théo Pourchaire : « La Peugeot 9X8 est une Hypercar très agréable à piloter »

À l’occasion du Rookie Test du FIA WEC à Bahreïn, Théo Pourchaire a eu l’opportunité de piloter la Peugeot 9X8 du Team Peugeot TotalEnergies. Cette expérience a permis à Pourchaire de s’immerger dans l’univers exigeant de l’endurance. Entre premières sensations, adaptation au cockpit fermé et échanges techniques avec les ingénieurs, l’ancien champion de Formule 2 partage ses impressions sur cette expérience inédite et ses rêves de 24 Heures du Mans.

Comment décririez-vous vos premières sensations au volant de la Peugeot 9X8 ?

« La Peugeot 9X8 et les Hypercars sont des voitures rapides et puissantes. Leur freinage et leur aérodynamisme sont très différents de ce que j’ai connu par le passé. Malgré ça, ça a été une superbe expérience. J’ai eu de très bonnes sensations. L’équipe m’a réservé un superbe accueil et c’était une occasion en or. Cela m’a permis de me montrer en Championnat du monde d’endurance. Il s’agissait de ma première expérience dans cette discipline et dans un cockpit fermé, ça changeait de mes habitudes. »

Avez-vous été surpris par certaines caractéristiques de la voiture ?

« Elle constitue un bon mix entre plusieurs catégories. On dispose d’une grande puissance. Le système hybride se rapproche de ce que l’on peut trouver en Formule 1. Malgré cela, on sent que cette voiture est construite pour des courses longues. Les freins sont moins puissants, mais ils tiennent sur la durée. J’ai également dû m’habituer à l’antipatinage. La Peugeot 9X8 est une Hypercar très agréable à piloter. »

Piloter une voiture à cockpit fermé c’était quelque chose de nouveau pour vous. Comment vous êtes-vous adapté ?

« J’ai pris place dans le simulateur de Peugeot Sport pour me préparer ce test. Ce qui change avec le cockpit fermé, c’est la visibilité et la chaleur. Physiquement, la 9X8 n’est pas la voiture la plus compliquée à piloter, mais il faut composer avec la chaleur et sa transpiration. En ce sens, le simulateur m’a été d’une grande aide. Sa fidélité à la réalité m’a permis d’être dans le rythme dès les premiers tours. »

Quels aspects du retour d’informations ont été les plus importants pour l’équipe et pour vous ?

« J’ai pu partager mes retours avec les ingénieurs de l’équipe, et pour eux, c’est précieux de recueillir les impressions de pilotes venant d’autres catégories. Au fil de ma carrière, j’ai piloté des voitures rapides et différentes les unes des autres, ce qui me permet de fournir un feedback technique pertinent. Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les freins : il faut doser avec précision pour éviter de bloquer les roues. J’ai donc axé mes commentaires sur cet aspect du pilotage pour qu’ils puissent envisager des solutions qui faciliteraient le travail des pilotes titulaires. »

Les 24 Heures du Mans sont un objectif pour de nombreux pilotes. Est-ce une course qui vous attire particulièrement ?

« Oui, clairement ! C’est même un rêve de les gagner. Quand j’étais au volant de la 9X8 je me disais que ça doit être incroyable de piloter au Mans avec cette voiture et de voir les tribunes remplies. Participer au Championnat du monde d’endurance FIA WEC serait aussi quelque chose de magnifique. Le niveau de pilotage y est très élevé et les marques se battent vraiment au millième près.
J’ai assisté aux 24 Heures du Mans il y a quelques années. Je me rappelle avoir fait un tour d’hélicoptère pendant la course et c’est un superbe souvenir. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la ferveur du public. Elle est semblable à celle que l’on rencontre aux 500 Miles d’Indianapolis. En tant que pilote, on doit vraiment la ressentir. Puis, le circuit doit être super cool à piloter. J’aimerais l’ajouter à ma liste. »

Quel serait pour vous l'impact émotionnel de représenter la France dans une épreuve aussi prestigieuse, au volant d'une voiture comme la Peugeot 9X8 ?

« Ce serait exceptionnel, et représenter une marque française rendrait cela encore plus spécial. J’ai hâte de découvrir ce que l’avenir me réserve. Pour moi, Peugeot est une marque emblématique : j’ai grandi en regardant et en admirant les batailles entre Peugeot et Audi aux 24 Heures du Mans. »

Y a-t-il des pilotes ou des écuries d'endurance qui constitue une source d’inspiration pour vous ?

« Je connais bien Loïc Duval qui réalise un super parcours en endurance. À Bahreïn, nous avons beaucoup discuté ensemble. Tom Kristensen est aussi un pilote emblématique. Il a toujours fait preuve d’humilité vis-à-vis de la course. En ce qui concerne les équipes, j’essaie de supporter les teams français. Ce qui est beau en endurance, c’est le travail d’équipe. Les pilotes et tout le staff technique doivent s’entraider et se tirer vers le haut s’ils veulent gagner. C’est une approche que j’aimerais découvrir. »

Enfin, quel souvenir gardez-vous de votre apparition au GP Explorer 2023 ?

« C’était une superbe expérience. Il y avait une ferveur incroyable et une belle ambiance. J’avais regardé la première édition sur mon téléphone depuis ma salle de sport. Je voulais être de la partie l’année suivante. J’ai donc effectué une démonstration avec ART Grand Prix et je pense que ça a fait extrêmement plaisir aux spectateurs présents. »

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