235 000 spectateurs pour la 11e édition du Mans Classic
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235 000 spectateurs pour la 11e édition du Mans Classic

La course support Endurance Racing Legends a clôturé l’édition 2023 du Mans Classic, un événement sensationnel qui a attiré 235 000 spectateurs (200 850 en 2022) ! La journée a été marquée par de sublimes parades de marques automobiles de prestige. Pour cette dernière journée d’ouverture au public, le village et les zones dédiées de l’enceinte du circuit Bugatti ont accueilli des passionnés, mais aussi des familles venues passer un dimanche en toute convivialité.

En ce dimanche 2 juillet, le public du Mans a pu découvrir les dernières courses des quelques 800 voitures réparties en six plateaux et autres animations diverses et variées. Depuis samedi 16 heures, les pilotes ne cessent de se surpasser au volant de leurs voitures issues de six époques différentes. La Talbot AV105 1937 #2 (Gareth BURNETT/Michael BIRCH) complète le Grand Chelem après avoir remporté les trois manches du plateau 1.

Dans la nuit, la Jaguar Type C #15 (Nigel Webb/Chris Ward) a brillé au sein du plateau 2 mais n’a pas pu réitérer dans la matinée du dimanche. En effet, La Jaguar Type D 1954 #16 (Niklas et Lukas Halusa), modèle trois fois vainqueur de 1955 à 1957, a pris le meilleur de cette série lors de son ultime sortie au Mans Classic 2023.

La deuxième manche du plateau 3 a elle aussi été dominée par une Jaguar Type D de 1957 frappée du #49, pilotée par « Andy » Wallace. Le Britannique est déjà monté sur la plus haute marche du podium en Sarthe lors de l’édition 1988, où il s’est imposé sur une... Jaguar. L’après-midi, c’est un autre vainqueur des 24 Heures qui s’est démarqué dans cette même catégorie ; Emanuele Pirro, cinq succès sur ces terres, a gagné aux côtés de Hans Hugenholtz sur la Lister Jaguar Costin 1959 #65.

La domination des Ford GT40 au sein du plateau 4 s’est prolongée jusqu’à la fin de l’événement. Haute de 40 pouces à peine – d’où son nom, le modèle américain devenu mythique pour son affrontement avec Ferrari n’a laissé aucune chance aux autres concurrents. La Ford GT40 1965 #74 de Diogo Ferrao sort victorieuse des deux dernières manches.

Scénario similaire au sein du plateau 5, avec trois Lola T70 Mk.3B au firmament lors des trois sorties. La première manche a été remportée d’une courte tête par la Lola #18 pilotée par Steve Brooks, tandis que les deux autres ont été largement maîtrisées par la Lola #63 de David et Olivier Hart. Le constructeur britannique, connu pour ses créations au Mans comme en Formule 1, continue d’écrire sa légende.

D’ailleurs, la renommée de ces châssis se poursuit dans le plateau 6, qui regroupe les voitures de 1972 à 1981. La Lola T286 1976 #50 de Maxime Guenat a terminé en tête de la première manche, mais au petit matin, la TOJ SC304 1976 #17 d’Yves Scemama a pris sa revanche. Lors de la belle, Yves Scemama semblait se diriger vers une nouvelle victoire mais un problème mécanique sur la Toj #17 lui ôta tout espoir. C’est finalement Maxime Guneat, sur Lola #50, qui reçoit les lauriers de la dernière course de plateau.

En parallèle, la dernière course du Group C Racing disputée à l’aube. Le déploiement d’une voiture de sécurité n’a pas empêché la Porsche 962 C 1990 #7 d’Ivan Vercoutere et Ralf Kelleners de remporter cette deuxième manche. L’Allemande est une habituée de la Sarthe : elle s’y est imposée à deux reprises en 1986 et 1987. Elle était suivie par la Mercedes-Benz C11 1990 #31 aux mains de Kriton Lendoudis, qui passe la ligne quelques dixièmes seulement devant la Lola T92/10 1992 #4 de David et Olivier Hart. Un finish exceptionnel largement salué par la foule.

L’après-midi, la série Endurance Racing Legends était la dernière à prendre la piste, à la suite du dernier plateau. Dès l’entame, Emmanuel Collard, 24 participations aux 24 Heures du Mans, prend le large au volant de sa Pescarolo C60 2006 #23. Sur cette voiture emblématique des années 2000, il remporte sa deuxième victoire en autant de manches, devançant François Perrodo sur Toyota GT-One 1999 #1. Le duo David et Olivier Hart, sur Courage C60 2005 #34, est troisième.

L’activité en piste se couple aux multiples animations des villages, dont les différentes expositions ne manquent pas de divertir les spectateurs tout comme les acrobates des Wall of Death Gypsy et Dust Trial Motor Show. L’ambiance sonore « rythm’n blues » est assurée par Kokoa & the Sweet Pops, afin de conclure cette édition comme elle a commencé : de manière festive !

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